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WANG DU

WANGDU

source: art-contemporain

Wang Du, artiste chinois vivant en France depuis une quinzaine d’année, fut jeté plusieurs mois en prison dans les années 80 pour avoir organisé une performance collective qui n’était pas dans les canons de l’art officiel chinois. Il est, depuis la biennale de Venise et la foire de Bâle de 1999, reconnu au niveau international.
Fasciné par la toute puissance des médias, l’artiste déclare d’ailleurs souvent, « je suis un média », et c’est ce qui le représente avant tout. Il utilise/sélectionne des images fortes issues des médias, qu’elles proviennent de la télé, d’Internet, ou de la presse écrite, qu’elles soient liées à la politique ou au show-biz (du réel et du virtuel) et les réintroduit/reproduit dans ses œuvres en les transformant en 3D.
Cette technique toute particulière (passer de la 2D à la 3D) explique les déformations de ces immenses personnages, ainsi que les nettes coupures blanches des silhouettes aux endroits les plus incongrus (le cadrage de l’image est en effet respecté!). La technique est pour lui très importante et pour ses sculptures il modèle l’argile, réalise des moules pour ensuite couler des sculptures en plâtre ou en résine. Si le procédé est considéré par certains comme classique, le résultat ne l’est absolument pas !

La critique des médias, ou de la société en générale en art est une pratique courante, voir banale, mais Wang Du veut nous montrer jusqu’à quel point les images sont connotées. Dernière cette attitude de contre pouvoir se cache une anecdote autobiographique ; lors de son arrivée en France, sans connaître un mot de la langue, il feuilletait les journaux dont les images lui parurent, dans leur côté spectaculaire, souvent réductrices et trompeuses. Depuis le journal est resté sa matière première Il ne se contente donc pas de reproduire l’information, mais critique les médias par les médias pour montrer qu’ils ne valent rien, ou autrement dit, il part du vocabulaire médiatique pour en faire une œuvre d’art.
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source: elperiodicomediterraneo

Wang Du nació en Wuhn Hubei (China) hace 48 años. Sus ojos y sus manos eran las de un artista transgresor, pero sus posibilidades no dejaban de ser las de cualquier joven nacido bajo la sombra de un estricto régimen comunista, lo que limitaba su capacidad creadora.

En 1989 Du fue arrestado en su país y encarcelado cerca de un año. Asfixiado y con pocas alternativas, el artista emigró a París cuando logró la libertad y allí ha desarrollado un arte con estilo propio que ha conquistado museos y galerías de todo el mundo. A partir del 30 de enero sus obras tomarán las salas del Espai d´Art Contemporani de Castellón junto a otros 11 artistas internacionales que expondrán en Tinieblas, una muestra que analiza la violencia.

Para Wang Du el arte actual “rompe las barreras de la pintura y la escultura, puesto que ahora ya no se produce un objeto con un fin estético, sino que se crea un lenguaje”.

El artista utiliza todo tipo de materiales, desde resinas hasta metales, para reproducir imágenes que ha visto en diferentes medios de comunicación. “Creo figuras impactantes basadas en imágenes que me han llamado la atención. En este sentido, la tridimensionalidad de mis obras las dota de una mayor realidad y produce un mayor impacto en el espectador”, explica el artista.

Figuras humanas, objetos inanimados e impresionantes animales intentan despertar en el público “reacciones subjetivas e interpretaciones diferentes de una misma realidad como la guerra, la violencia o el mundo animal”. “Por que tanto el arte, como el artista, son simples intermediarios entre la realidad y la ficción”.
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source: berliner-zeitungde

Wang Du, geboren 1956 im chinesischen Wuhan, lebt seit 1990 in Paris und hat sich intensiv mit Rodin – und natürlich mit der Skulptur der Moderne von Henry Moore bis Richard Serra beschäftigt. Seine Arbeit für die Berliner Ausstellung zeigt uns ein Mienenspiel, das an chinesisches Maskentheater genauso erinnert wie an die klassischen Monumentalplastiken etwa eines “Denkers”, eben nur verquälter und zugespitzter. Wang Du hat keine Heldengestalt, eher etwas zwischen Aufbruch und Niedergang, Hochgefühl und Verzweiflung, zwischen Aggressivität und Verstecken hinter der Maske geformt. Bizarr und zugleich bezwingend ragt das Gebilde aus Faltungen, aus Hochgereckt und Hingestreckt in den Galerieraum. Eine denkwürdige Metapher, auch für jenes chinesische Sprichwort, das besagt, dass der alternde Mensch für sein Gesicht selbst verantwortlich ist.
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source: sitefpa.tvcultura

Wang Du nasceu na China em 1956. Em 1981 estudou quatro anos na Academia de Belas Artes de Cantão. De 1985 a 1990, ensinou artes plásticas na Universidade Politécnica da China do Sul. Em 1986, ano de sua primeira exposição, ele é co-fundador e presidente do Salão dos Artistas da China do Sul. Em 1989, ele participa da manifestação de Tian Anmen, passando nove meses preso. Libertado graças a uma campanha da imprensa, ele se instala em Paris em 1990.