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Antoine Aguilar

Incerta Alba

Antoine Aguilar   Incerta Alba

source: bundanoncomau

French artist Antoine Aguilar’s practice is informed by the light, colour, space and perception of the Impressionists in particular Monet, Seurat and Boyd.

Aguilar works with the ‘micro-details’ of the landscape which are revealed in his video installations. By revealing these micro details, Aguilar aims to expose the ‘natural phenomena through the pixel and supporting apparatus such as the plasma, the TV, LED, LCD, video projector and other material forms, paper confetti and powered pigments, to question existing landscape and new forms of radiance, colour and metaphoric light’.

During his residency, Aguilar will work in the natural environment of the Shoalhaven river and its surrounding landscape to create a personal installation to document his experience in the ‘landscape that influenced Boyd’s remarkable Shoalhaven river series’.
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source: the-generalstorenet

B. 1979
LIVES/WORKS IN PARIS
French artist Antoine Aguilar’s practice is informed by the light, colour, space and perception of the Impressionists in particular Monet and Seurat.

Aguilar works with the ‘micro-details’ of the landscape which are revealed in his installations. By revealing these micro details, Aguilar aims to expose the ‘natural phenomena through the pixel and supporting apparatus such as the plasma, TV, LED, LCD screens, video projector and other material forms; neon, paper confetti and powered pigments, to question existing landscape and new forms of radiance, colour and metaphoric light’.

Public collections include the Rosenblum Collection, Paris and Fond Municipal d’Art Contemporain (FMAC) Paris along with numerous private collections in France, Belgium, Switzerland, Italy and Australia.
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source: paris-art

Dans une ambiance électrique et mystérieuse, où se mêlent rêverie et rigueur technologique, le travail éminemment sensoriel d’Antoine Aguilar explore la lumière mais aussi les matières et les couleurs. Ses œuvres évoquent autant de traces d’un vécu déformé par l’effet du temps et de la mise à distance.

Plongé dans la pénombre, il est doux de se laisser bercer par les lueurs colorées des œuvres d’Antoine Aguilar. Même quand leur support est statique, elles semblent vivantes, vibrant sous l’effet de répétition né de la multiplicité des éléments qui les composent.

Pour sa première exposition à la galerie Hussenot, l’artiste réussit une mise en espace équilibrée, transformant le lieu en chambre de méditation où la lumière et les touches de couleurs diffusent de faibles signes de vie. Car c’est avant tout la lumière et ses mouvements qui sont au cœur de son langage, pour évoquer un réel figuré et transformé par les média contemporains (photo, vidéo).

S’il évoque une réalité concrète, il s’efforce de la faire naître par la vibration, en morcelant et pixellisant ses images. Que ce soit dans ses dessins faits de milliers de petits points, dans ses fresques réalisées à l’aide de millions de confettis ou dans ses installations lumineuses, il explore les facultés rétiniennes de reconstitution de l’image à partir d’une déformation ou d’un code visuel qui appartient à tous, celui du code RVB de nos écrans et ses pixels faits de petits points colorés rouges, verts et bleus.

Ainsi, Antoine Aguilar s’invente une matière «électrisée», considérant le grain, le confetti et l’onde lumineuse comme autant de particules qui animent le monde. Rendre impossible la fixation du regard, brouiller les images et leur donner une existence éphémère font partie de ses enjeux, comme avec Volatile, Nuremberg ou ses dessins de Neiges.

Le même trouble et la même indétermination nous assaillent devant les projections Guerridae et Fire. Le dispositif faisant ricocher l’image sur un miroir posé au sol avant d’être projetée sur le mur, déforme et rend instable une vidéo dans le sujet est ici secondaire. Sous l’effet d’une diffraction, l’image distordue n’est plus qu’un vague souvenir d’elle-même, où ne subsistent que les touches de couleurs qui s’étendent et se meuvent sous nos yeux.

Eminemment sensoriel, le travail d’Antoine Aguilar explore la lumière mais aussi matières et couleurs. Combinatoires chromatiques où se mêlent rêverie et rigueur technologique, ses œuvres évoquent autant de traces d’un vécu déformé par l’effet du temps et de la mise à distance. C’est sans doute pour cela qu’on a envie de pénétrer et se laisser pénétrer par ces œuvres qui relèvent chacune d’une forme d’énigme.