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Kachi Chan

Sisyphus
Sisyphus est une installation d’art robotique qui présente deux robots engagés dans un mécanisme cyclique sans fin. Une équipe de petits robots continue de construire des arches en briques tandis qu’un robot géant les pousse vers le bas. Les systèmes robotiques propulsent un récit de construction et de déconstruction.

OLEG SOROKO

Substance Numérique
La technologie paramétrique permet de générer un système auto-organisateur, c’est-à-dire d’ouvrir l’essence de l’univers comme une infinie variété de systèmes auto-organisateurs possibles. Le monde est en perpétuel processus d’auto-développement, mais ce n’est pas un chaos ni un ensemble de formes connues (cube, sphère, cylindre, à partir desquelles on peut tout construire comme le croyait Cézanne). Tout dans le monde (dans la réalité physique, biologique et autre) est dans des mouvements fluides, flexibles, fluides, accélérants et décélérants qui créent des tensions, des déchirures, des champs de force. Et ils sont incroyablement beaux (les attracteurs et les fractales sont leurs symptômes individuels) et ils existent avant la forme et après la forme. Ce n’est pas un solide ou des lignes dans un espace, mais quelque chose qui se tient avant et après l’espace.

Ke Jyun Wu

DigiScape – Forest
Lors de la réalisation de ce projet, je passe le plus de temps à gérer des visuels raisonnables et des idées innovantes pour l’image. Je veux prendre soin de chaque détail tel que l’atmosphère, la dynamique des fleurs et des plantes, le changement progressif du soleil et de l’ombre et l’effet du portail lumineux de transition de scène. Cela m’a coûté près d’un demi-mois pour l’éclairage, le réglage des couleurs et la composition. Ce qui se passe normalement, c’est que la partie la plus difficile d’un projet n’est pas de CONSTRUIRE l’environnement mais d’IDÉRER le concept innovant. En raison des progrès technologiques, le seuil technique deviendra de plus en plus bas. Nous devrions nous concentrer davantage sur l’idéation des concepts.

RICCARDO BLUMER

Mur
Riccardo Blumer Atelier a travaillé avec une équipe d’étudiants pour créer cette machine exposée à la Biennale d’architecture de Venise, qui est programmée pour construire et réparer un mur à bulles de 11 mètres de long. L’installation robotique, appelée Wall, est conçue pour mettre en évidence les limites des limites physiques. Il est programmé pour remplir un seul objectif: maintenir une structure complète en forme de mur composée de onze segments en forme de bulles aussi longtemps que possible.

Marie Hudelot

J’ai réalisé cette série de photographies argentique dans une volonté de construire un ensemble de portaits symboliques en m’inspirant des différents attributs de mon héritage familial partagé entre orient et occident, et plus précisemment entre la France et l’Algérie. Traitée à la manière de la tradition picturale des natures mortes, j’ai choisi de mettre en avant des personnages au visage recouvert, où la nature et différents objets significatifs de rites et coutumes prennent l’ascendant sur l’individu dans une réinterprétation de la transmission.

JAKOB + MACFARLANE+ ELECTRONIC SHADOW

FRAC centre

EN 2006, le Frac Centre d’Orléans lance un grand concours international d’architecture pour imaginer et construire le bâtiment qui devrait héberger ses expositions temporaires dont Archilab et sa collection permanente d’art et d’architecture, l’une des plus importantes au monde en ce qui concerne l’architecture contemporaine. Le concours comportait cette particularité d’associer une équipe d’architectes à un artiste, une première. Au terme de ce concours, la paire Jakob MacFarlane + Electronic Shadow est lauréate avec son projet de Turbulences et sa peau lumineuse interactive intégrée à l’architecture.
Sept ans plus tard, le bâtiment est sorti de terre et s’ouvre enfin au public.
L’oeuvre intégrée au bâtiment en dessine les contours par la lumière et évolue au gré des informations qu’elle collecte sur les réseaux, conditions climatiques, saisons, vitesse du vent, autant de paramètres qui influencent le comportement de la peau de lumière.

STEVE REICH

スティーヴ・ライヒ
סטיב רייך
스티브 라이히
Стив Райх
Vermont Counterpoint
Vermont Counterpoint (1982) a été commandé par le flûtiste Ransom Wilson et est dédié à Betty Freeman. Il est composé pour trois flûtes alto, trois flûtes, trois piccolos et une partie solo, tous préenregistrés sur bande, plus une partie solo en direct. Le soliste en direct joue de la flûte alto, de la flûte et du piccolo et participe au contrepoint en cours ainsi qu’à des mélodies plus étendues. La pièce pourrait être interprétée par onze flûtistes, mais elle est principalement destinée à un solo avec bande. La durée est d’environ dix minutes. Dans ce laps de temps relativement court, quatre sections dans quatre touches différentes, avec la troisième dans un tempo plus lent, sont présentées. Les techniques de composition utilisées consistent principalement à construire des canons entre de courts motifs mélodiques répétitifs en substituant des notes à des silences, puis en jouant des mélodies qui résultent de leur combinaison. Ces mélodies ou motifs mélodiques qui en résultent deviennent alors la base de la section suivante au fur et à mesure que les autres parties environnantes de la bande contrapuntique disparaissent. Bien que les techniques utilisées en incluent plusieurs que j’ai découvertes dès 1967, la vitesse de changement relativement rapide (il y a rarement plus de trois répétitions d’une mesure), la modulation métrique dans et hors d’un tempo plus lent, et des changements de clé relativement rapides peuvent bien créer une impression plus concentrée et concise.

Steve Reich