highlike

Kris Verdonck

IN
In IN (2003) an actress remains motionless for an hour in a display window filled with water. The distortion to her senses caused by the environment she is in makes her go into a trance. The sounds of her breathing and movement are amplified by microphones.

Robert Breer

Float
The Floats – or floating sculptures – that Robert Breer took up producing again at the end of the 1990s, emerged in 1965. The word “float” meaning something floating – a marker, fishing float or buoy – and which also describes those carnival vehicles whose pretend wheels give them the appearance of floating above the tarmac, enabled Robert Breer to apply this principle to works of a new genre. Primary shapes, neutral colours and, for the most recent, an industrial aspect, the Floats were then made with polystyrene, foam, painted plywood, and, more latterly, out of fibreglass. At first glance, these simple structures appear immobile. In fact, they are moving, imperceptibly, within the space they inhabit. Motorised and on mini-rollers – which raise them slightly above ground, giving them an air of weightlessness – they glide unbeknown to the visitor, following random paths that are interrupted by the slightest obstacle that they encounter.

alain sechas

Centaure Mourant
polyester et robotique
Ils se ressemblent, car le centaure d’Alain Séchas est en polyester blanc, issu des moules réalisés pour les versions en bronze de la sculpture de Bourdelle. Il ne s’appelle pas Centauro Moribundo, mais Dream Broken. Rêve brisé d’une créature non seulement à moitié humaine, à moitié animale, mais à moitié humaine, à moitié dieu aussi. Puis, toutes les quinze minutes, une fois que la lumière atteint le centaure blanc, elle commence lentement à s’effriter. Il se brise de plus en plus en tombant. Et à la fin du processus, votre tête touche le sol. Mais après un certain temps, il commence à ressusciter d’entre les morts. Et puis la lumière s’éteint, et quinze minutes plus tard, le centaure meurt et retourne à la vie (immobile).

MARIN MAGUY

Маги Марин
マギー・マラン
May B
May B, chorégraphié par Maguy Marin en 1981, n’en finit pas d’être. Plus de cinq cents représentations à ce jour. La pièce, étrange ballet-théâtre d’humains aux masques plâtreux fait le tour du monde depuis près de trente ans. Sans doute un fond de commerce pour la compagnie. Mais au-delà, cette pièce inspirée par l’oeuvre de Samuel Beckett est devenue un morceau culte d’anthologie de la danse contemporaine. May B est à nouveau en tournée à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain.“Ce travail sur l’œuvre de Samuel Beckett, dont la gestuelle et l’atmosphère théâtrale sont en contradiction avec la performance physique et esthétique du danseur, a été pour nous la base d’un déchiffrage secret de nos gestes les plus intimes, les plus cachés, les plus ignorés. Arriver à déceler ces gestes minuscules ou grandioses, de multitudes de vies à peine perceptibles, banales, où l’attente et l’immobilité “pas tout à fait” immobile laissent un vide, un rien immense, une plage de silences pleins d’hésitations. Quand les personnages de Beckett n’aspirent qu’à l’immobilité, ils ne peuvent s’empêcher de bouger, peu ou beaucoup, mais ils bougent. Dans ce travail, à priori théâtral, l’intérêt pour nous a été de développer non pas le mot ou la parole, mais le geste dans sa forme éclatée, cherchant ainsi le point de rencontre entre, d’une part la gestuelle rétrécie théâtrale et, d’autre part, la danse et le langage chorégraphique” explique Maguy Marin.