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JIRI GELLER

芬蘭藝術家 的雕塑作品
DUNKEHEIT VI

L’artiste Jiri Geller apporte une touche intéressante dans l’art et le pop-surréalisme avec ces sculptures impliquant l’image de la culture populaire. Des oeuvres fabriquées artisanalement, avec l’utilisation par exemple de matériaux lourds juxtaposés avec des objets en apesanteur.

STERLING RUBY

스털링 루비
スターリング·ルビー
СТЕРЛИНГА РУБИ

Sterling Ruby propose un contrepoint à l’héritage moderniste à travers un corpus d’oeuvres multiformes, qui opèrent par transformation, imitation et assimilation, ce que les « soft sculptures » révèlent tout particulièrement. Dans ces oeuvres, l’utilisation qui est faite de larges pièces de tissus renvoie à l’univers domestique. L’artiste transforme les oreillers, couvertures et autres kilts qu’il utilise en objets sculpturaux, révélant que les sentiments de sûreté et de sécurité qui leurs sont associés ne sont finalement qu’une illusion.

ELIZABETH MCALPINE

’98m

Le travail d’Elizabeth McAlpine est souvent lié à la question du temps et à l’expérience du regard. Dans « The Height of the Campanile », l’artiste a calculé la durée de son film en fonction de la hauteur de son sujet, le Campanile, de sorte qu’au final la longueur de la pellicule soit équivalente à celle de la tour. De même, le temps nécessaire pour visionner le film et le rythme du travelling effectué par la caméra correspondent. Ainsi, tandis que nombre des oeuvres de McAlpine sont basées sur le montage, la répétition et la fragmentation, « 98m » se présente comme un simple plan-séquence.
L’image, au grain apparent, est projetée au mur à la taille d’une carte postale, pendant que le film forme une boucle au sein d’une structure en verre pensée par l’artiste. La taille de la projection rappelle que Venise est devenue une destination touristique incontournable. L’utilisation du Super 8 est une évocation de la pratique amateur – précédant l’invention de la vidéo, du touriste fixant le souvenir de ses vacances pour le projeter une fois rentré à la maison. Si ce support procure à l’oeuvre un caractère daté, la boucle continue et hypnotique formée par la pellicule suggère au contraire une certaine intemporalité, semblable à celle que peut ressentir le touriste qui découvre San Marco.

JANA STERBAK

ヤナ・スターバック
« I Want You to Feel the Way I Do »

Le style de Sterbak est difficile à définir, tout comme les matériaux qu’elle utilise. Influencée à ses débuts par le minimalisme, elle choisit délibérément des matériaux souvent non conventionnels, guidée par son désir d’établir un rapport direct et frappant entre l’idée et la matière. Ainsi, elle utilise à plusieurs reprises du fil électrique, du ruban de couturière, du bifteck, ainsi que des matériaux plus traditionnels tels que le plomb, le verre et le bronze. Le résultat peut sembler menaçant et agressif, comme dans la robe électrique I Want You to Feel the Way I Do… (The Dress) (1984-85), ou témoigner d’une fraîcheur ironique, comme dans Generic Man (1987) ou Standard Lives (1988), dont le mordant est quelquefois accentué par l’utilisation de texte.