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MARKUS KAYSER

Fritté Solaire
Dans cette expérience, la lumière du soleil et le sable sont utilisés comme énergie brute et matériau pour produire des objets en verre à l’aide d’un processus d’impression 3D, qui combine l’énergie naturelle et le matériau avec une technologie de production de haute technologie. Le frittage solaire vise à soulever des questions sur l’avenir de la fabrication et déclenche des rêves de pleine utilisation du potentiel de production de la ressource énergétique la plus efficace au monde – le soleil. Sans apporter de réponses définitives, cette expérience vise à fournir un point de départ pour une nouvelle réflexion.

KOHEI NAWA

Biomatrix
«Biomatrix» est une installation d’extrémités scycles de bulles de cellules éruptives émergeant à la surface de l’huile de silicone liquide. Cette circulation du liquide coloré évoque le comportement du magma ou du sang et, en raison de la viscosité élevée de l’huile de silicium, illustre le mouvement du matériau à une vitesse faussement plus lente que l’attente du spectateur. La piscine à commande électrique devient une interface qui amplifie l’impact visuel et produit à l’infini des motifs cellulaires. Une formation de grille ordonnée apparaît comme une matrice numérique, tandis qu’une observation plus approfondie révèle des irrégularités telles qu’une effervescence sporadique et simultanée et des sons plosifs brisant la tension superficielle.

User Studio

Les petits chercheurs de sons
Les Dirty Tangible Interfaces constituent une famille de contrôleurs basés sur l’interaction avec des matériaux tangibles. Elles permettent de contrôler par exemple une tablette de la même manière que l’écran tactile le permet… et elles s’en écartent en fournissant une interaction infiniment nuancée et expressive.

JANA STERBAK

ヤナ・スターバック
« I Want You to Feel the Way I Do »

Le style de Sterbak est difficile à définir, tout comme les matériaux qu’elle utilise. Influencée à ses débuts par le minimalisme, elle choisit délibérément des matériaux souvent non conventionnels, guidée par son désir d’établir un rapport direct et frappant entre l’idée et la matière. Ainsi, elle utilise à plusieurs reprises du fil électrique, du ruban de couturière, du bifteck, ainsi que des matériaux plus traditionnels tels que le plomb, le verre et le bronze. Le résultat peut sembler menaçant et agressif, comme dans la robe électrique I Want You to Feel the Way I Do… (The Dress) (1984-85), ou témoigner d’une fraîcheur ironique, comme dans Generic Man (1987) ou Standard Lives (1988), dont le mordant est quelquefois accentué par l’utilisation de texte.

JIRO TAKAMATSU

高松次郎

Inspirée par des images d’ombres dans la peinture et les gravures sur bois japonaises du XIXe siècle, ainsi que par des ombres réelles projetées sur des portes coulissantes en papier dans des environnements domestiques, la série Shadow Painting de Takamatsu (1964–98) a étudié les fondements formels de la peinture à travers des représentations délicates de ombres (de clés ou de figures humaines) en émail et acrylique. La série rappelle également les empreintes figuratives laissées sur les murs laissés après la destruction nucléaire d’Hiroshima. Takamatsu s’est bridé à l’essentialisation du matériau et du médium au milieu du siècle, préférant plutôt un excès de l’ancien et, semblable à des artistes comme Eva Hesse, a créé des sculptures telles que Slack of Net (1968-1969) qui s’affaissaient et s’inclinaient sous l’effet de la gravité. Son Unicité du béton (1971) a pris la forme d’un gros bloc brisé en centaines de fragments, une ruine faite de monument qui contestait la suprématie du cube minimaliste.