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DOUG AITKEN

Mirage Gstaad
«Mirage Gstaad de Doug Aitken utilise la fréquence de la lumière pour refléter le sublime paysage alpin dans le cadre d’une rencontre en constante évolution dans laquelle la terre et le ciel, le sujet et l’objet, l’intérieur et l’extérieur sont en constante évolution. Contrastant avec le chalet environnant, la structure de style ranch suggère une version architecturale moderne de Manifest Destiny, la migration vers l’ouest qui a commencé en Europe et s’est finalement installée en Californie. Avec chaque surface disponible revêtue de miroir, il absorbe et reflète à la fois le paysage environnant de telle manière que l’extérieur disparaîtra apparemment tout comme l’intérieur entraîne le spectateur dans un kaléidoscope sans fin de lumière et de réflexion.

STILLNESS

Penser et sentir
Sous le thème du Zen, cette œuvre représente une partie de la philosophie du Zen avec des données tridimensionnelles créées avec la technologie de photogrammétrie composée du paysage le plus minimaliste des «points» et du paysage sonore des «ondulations», avec la coopération de Toryo Ito, vice-prêtre de Ryosokuin, temple Kennin-ji Tacchu, Kyoto. L’image générée reflétant les informations environnementales de l’espace d’exposition crée «une interaction entre l’environnement et l’image», tout comme les arbres et les feuilles se balançant dans le silence du temple zen.

JR

Omelia Contadina
Omelia Contadina est née de l’intérêt de JR pour les difficultés rencontrées par un grand nombre de petits agriculteurs et d’habitants des campagnes italiennes. Alice Rohrwacher explique les origines du projet: “l’automne dernier, lors d’une promenade à la frontière entre l’Ombrie, le Latium et la Toscane, j’ai fait part à mon ami et artiste JR de mes inquiétudes quant à la destruction du paysage agricole, violé par les monocultures intensives avec quelles grandes entreprises façonnent des territoires entiers. Je lui ai raconté, en fille d’apiculteur, la mort massive d’insectes que provoquent de tels changements… À un moment donné, nous nous sommes arrêtés à un carrefour: de tous côtés, des rangées ininterrompues de noisetiers remplissaient le paysage jusqu’à l’horizon. En regardant cela, nous nous sommes dit que cela ressemblait à un cimetière de guerre. Sur le chemin du retour, nous avons décidé – si cela ressemble à un cimetière, nous devons organiser des funérailles. Mais ce doit être un enterrement plein de vie!”

JEAN TINGUELY

让汤格利
ז’אן טינגלי
ジャン·ティンゲリー
장 팅겔리
Жан Тингели
Le Cyclop
jean tinguely and niki de saint phalle
Aux premiers abords, cette masse perdue dans la forêt de Fontainebleau m’a laissé assez sceptique. Je ne la trouvais pas forcément esthétique et elle n’a pas retenu mon attention. Et pourtant… Plus la vidéo avançait, plus cette installation permanente m’intriguait. Il faut préciser que c’est une oeuvre bruyante (grincements, roulements répétés de boules, mécanismes…) et qui interpelle le spectateur/visiteur par tous ses sens, il observe, touche, entend, sent, il est présent et peut participer. Le spectateur est donc acteur et c’est une caractéristique essentielle dans l’oeuvre.
C’est l’oeuvre de Jean Tinguely mais qui existe telle qu’elle est grâce à la contribution de plusieurs artistes comme Klein, Arman, César, Soto, Weber… Le Cyclop se parcourt à l’extérieur mais aussi par l’intérieur où plusieurs salles sont dédiées aux oeuvres des divers artistes souvent sculpteurs. Le visiteur est au coeur de la structure, constate et se questionne. La créature, qui est recouverte de milliers d’éclats de miroirs, contraste totalement avec l’environnement qui l’entoure. On a une construction plutôt moderne placé dans un paysage réel et vivant, ce qui fait ressortir l’oeuvre et lui donne toute son originalité. Cela m’intéresserait de me balader dans le bois-des-Pauvres et d’y trouver une création aussi riche et complète. J’ai l’espoir et l’envie de la voir et de pouvoir la parcourir par moi-même, un jour, peut être…

MIGUEL CHEVALIER

Мигель Шевалье
ミゲル·シュヴァリエ
מיגל שבלייה
미구엘 슈발리에
Power Pixels
L’exposition Power Pixels se compose de deux installations de réalité virtuelle génératives et interactives : Complex Meshes 2020 et Oscillations 2020, oeuvre présentée pour la première fois au public. Oscillations 2020 permet une visualisation graphique en 3D de la musique de Michel Redolfi. Une forme d’onde se génère en temps réel selon les fréquences et les amplitudes de la musique. Ces spectres sonores des différents sons de la musique génèrent des paysages imaginaires à l’infini. Image et musique se répondent dans une fusion de nature émotionnelle qui participe à une véritable synesthésie.

Zarko Baseski

Zarko Baseski est un artiste macédonien, né en 1957, qui a exposé dans de nombreuses galeries et musées à travers le monde. Il a représenté son pays à la 54ème Biennale Internationale de Venise en 2011. L’apparition phénoménale de son oeuvre dans le paysage contemporain nous questionne alors qu’ Eve, Adam, Ezekiel et David nous renseignent sur nous-mêmes infiniment mieux que la plus subtile des psychanalyses. Cet artiste exceptionnel est inclassable, il ne transforme pas l’homme en monstre mais nous montre la monstruosité qu’il peut y avoir en l’homme lorsqu’il s’est débarrassé de l’illusion humaniste qu’il se fait de lui-même. Zarko Baseski m’a tellement stupéfiée que j’ai tout de suite décidé de l’exposer.