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Anna Dumitriu

Bacteria Dress

Anna Dumitriu  Bacteria Dress

source: zittyde

Anna Dumitriu macht aus Bakterien Kunst. Sie ist Vorreiterin sogenannter Bio-Kunst, einer neuen Kollaborationswelle zwischen Künstlern und Wissenschaftlern, die in Deutschland noch am Anfang steht. In Dumitrius britischer Heimat hingegen werden diese Kunst­kooperationen nicht nur immer beliebter, sondern auch immer öfter von Wissenschaftsorganisationen gefördert. Der 2012 vom Berliner Senat ausgezeichnete Projektraum Art Laboratory Berlin will diese Lücke in Berlin schließen und widmet 2014 sein komplettes Jahresprogramm künstlerischen Zugängen zur Makro- und Mikrobiologie. Für die dritte und letzte Ausstellung präsentiert der Projektraum nun elf Arbeiten von Anna Dumitriu.

In Erwartung kurioser Bakterienkunst überraschen die analogen, handgearbeiteten und häufig textilen Objekte erst einmal. In der linken Ecke etwa zeigt die Arbeit „Bed And Chair Flora“ einen Holzstuhl und einen grob gehäkelten Bettüberwurf, der sich vom Stuhl aus über den Boden erstreckt. Gegenüber hängt mit „MRSA Quilt“ eine Arbeit aus einem in Quadrate unterteilten Baumwollstoff an der Wand. Der Blick geradeaus fällt auf ein gehäkeltes Kleid, dem „Communicating Bacteria Dress“. Schaut man sich die Arbeiten aber genauer an, erkennt man etwa auf dem Holzstuhl eingeritzte Muster, die Bakterien darstellen, die Dumitriu ebendort gefunden und kultiviert hat. Der gehäkelte Überwurf wird während laufender Ausstellungen stetig von Häklerinnen erweitert und spiegelt die unter dem Mikroskop vergrößerten Bakterien aus dem Bett der Künstlerin und deren Wachstum wider. Die Stoffstücke des „MRSA Quilt“ wurden zuvor in ein bakterielles Wachstumsmittel eingelegt, das den Stoff durch unterschiedliche Diagnose- und Behandlungstechniken der Infektionen in unterschiedlichen Mustern blau färbt. Das Kleid wiederum wird mit einer Videoprojektion verbunden und zeigt die komplexen Kommunikationsfähigkeiten von Bakterien. Im hinteren Ausstellungsraum widmet sich die Künstlerin mit ihrer Serie „Romantiv Disease“ der Tuberkulose und zeigt neben künst­lerischen und sozialen Aspekten jüngste Ergebnisse über die Erbgut-Entschlüsselung von Mykobakterien. Sabrina Waffenschmidt
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source: poptronicsfr

A quoi ressemble le biohacking ? C’est en partie pour répondre à cette question qu’Agnès de Cayeux a participé mardi 4 mars à Paritech à l’atelier proposé par Décalab autour de l’artiste chercheuse Anna Dumitriu, pour “explorer la microbiologie”. Les œuvres d’Anna Dumitriu sont en relation étroite avec les dernières découvertes en matière de séquençage global du génome des bactéries. Elle proposait d’apprendre aux participants (artistes, chercheurs, curieux) “comment ces technologies nous donnent l’opportunité de comprendre réellement les bactéries et la possibilité de les modifier génétiquement pour créer des bactéries de designer”.

Certains cultivent leur jardin… Anna Dumitriu, artiste bio-art made in Brighton (Royaume-Uni), choisit un tout autre milieu de culture dédié à ces organismes vivants que sont les bactéries. La jeune femme ouvre un débat contemporain très peu exploré made in France, sorte de conte tout autant philosophique que celui qui fut confondu à une marque (méga bobo) de fringues (méga chères) par la représentation d’un pouvoir ignorant.

Maître Google, lui, ne se trompe pas. Les fringues d’Anna D. sont merveilleuses et dangereuses, bactériologiques mais inoffensives, présentées dans un centre d’art made in Ljubljana (Slovénie), un art space made in Enschedem (Hollande), un musée made in Taipei (Taïwan) et autres milieux extrêmes made in Londres (Royaume-Uni) ou ailleurs, sauf made in Paris, Lyon, Marseille (France).

Alors donc, si Anna D. collectionne les bactéries, c’est sans doute parce qu’enfant, elle fut terrifiée par les récits de cette Grande Peste de Londres, ressassée à l’école publique depuis des siècles. C’est cette terreur qu’elle évoque légèrement en toute fin du workshop “Hacker les bactéries”, organisé par Décalab à l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes, à Paris, le 4 mars, qui semble nourrir sa candide obsession.

Ainsi et pendant une journée, nous avons mis “en pratique les méthodologies des sciences citoyennes et créatives utilisées par Anna Dumitriu pour explorer la microbiologie”. Le protocole de l’expérimentation est simple et conforme aux pratiques scientifiques, l’expérience débute par une longue préparation :

Nous nous servons de quelques “antibiotiques” naturels capables de massacrer les bactéries : safran, kurkuma, baies et épices en tout genre insérés dans des tubes de verre et côtoyant ficelle de coton et eau chauffée à moins de 25°. La ficelle absorbe l’antibiotique naturel aux couleurs chaudes de certains plats de ces contrées que nous aimons. Nous laissons le temps opérer et la ficelle se colorer en toute liberté.

Puis, nous concoctons, dans une simple casserole déposée sur une plaque chauffante, une bouillie gélatineuse et infâme à base d’Agar, qui sera le milieu propice à notre future culture de bactéries.

Enfin, et sur de simples morceaux de tissus, nous brodons à l’ancienne quelques motifs inventés, munis de nos fils antibiotiques sortis de leurs tubes respectifs et passés dans le chat de nos aiguilles.

Expérimentation

L’expérimentation est simple, nous enfermons notre jelly dans une boîte transparente, nous y déposons nos ouvrages brodés et tueurs et laissons les doigts de nos mains, nos toux et autres faits naturels entrer invisiblement dans la boîte et l’emplir de nos humeurs bactériologiques.

Evaluation

L’évaluation de notre expérience prendra deux à trois jours, le temps pour nos bactéries emprisonnées de s’exprimer. Et nos ouvrages brodés de fils aux défenses naturelles marqueront la jelly infectée. C’est-à-dire que là où le fil est, les bactéries meurent. Le motif reste intact. Mais là où il n’existe aucune parade, les bactéries se répandent. Le fil aux couleurs du kurkuma ou du safran dessine son territoire indemne. Et ailleurs, tout autour, les bactéries tracent de curieuses taches.

C’est un workshop, une expérience parfaitement menée par Anna D., accompagnée de Natacha Seignolles (patronne de Décalab avec Emmanuel Mahé), traduite par Annick Bureaud (auteure un peu dingue d’espaces et de sciences en tout genre, patronne de Leonardo/Olats).

Anna D. est une artiste engagée, merveilleuse et cultivée. Elle évoque son sujet de prédilection sur la tuberculose et parle de Kafka, de Chopin et d’Orwell, artistes tout autant précieux, décédés de ces bactéries libres et si peu ignorantes. La dernière question posée à l’artiste à l’accent très british est celle de David Guez, participant au workshop : “Peut-on programmer une communication d’une bactérie à une autre ?”

Il n’existe sans doute aucune réponse made in France autre que celle de surfer sur la journée d’étude de “Bio Art – Bio Design”, ce jeudi 6 mars à ParisTech (voir infos pratiques ci-contre), d’attendre la parution de l’ebook “Meta-Life. Biotechnologies, Synthetic Biology, ALife and the Arts” coordonné par Annick Bureaud pour la collection Leonardo MIT Press ou encore d’espérer quelques terreurs candides made in world.
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source: annadumitriuartstumblr

Anna Dumitriu is an artist whose work blurs the boundaries between art and science with a strong interest in ethical issues raised by emerging technologies and their impact on society. For her bacterial bioart projects and The Institute of Unnnecessary Research see the links below. For her other key projects see the links above. For more information contact annadumitriu@hotmail.com
“The Communicating Bacteria Dress” was recently exhibited as part of “Normal Flora: Bioart Responses to Modernising Medical Microbiology” a solo show by Anna Dumitriu at The Barn Gallery, St John’s College, University of Oxford. To find out more about the exhibition and other bacterial bioart works by Anna Dumitriu see www.normalflora.co.uk.
“The Communicating Bacteria Dress” was recently exhibited as part of “Normal Flora: Bioart Responses to Modernising Medical Microbiology” a solo show by Anna Dumitriu at The Barn Gallery, St John’s College, University of Oxford. To find out more about the exhibition and other bacterial bioart works by Anna Dumitriu.
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source: ecouterre

Using one of the most unusual materials you could imagine, artist Anna Dumitriu transforms superbugs into unique items of clothing. The artist sterilizes strains of deadly bugs that kill tens of thousands of people across the US each year. She then uses the strains to embroider into dresses and quilts. Her work has a fascinating concept behind it, exploring the complex relationship between humans and bacteria.
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source: medinarteu

Anna Dumitriu’s work blurs the boundaries between art and science with a strong interest in the ethical issues raised by emerging technologies. Her installations, interventions and performances use a range of digital, biological and traditional media including live bacteria, robotics, interactive media, and textiles. Her work has a strong international exhibition profile and is held in several major public collections, including the Science Museum in London. Dumitriu is known for her work as founder and director of “The Institute of Unnecessary Research”, a group of artists and scientists whose work crosses disciplinary boundaries and critiques contemporary research practice. She recently completed a Wellcome Trust commission entitled “The Hypersymbiont Salon”, is collaborating as a Visiting Research Fellow: Artist in Residence with the Adaptive Systems Research Group at The University of Hertfordshire (focussing on social robotics) and (Leverhulme Trust 2011) Artist in Residence on the UK Clinical Research Consortium Project “Modernising Medical Microbiology” at The University of Oxford. Her major international project “Trust me I’m an artist, towards an ethics of art/science collaboration” (in collaboration with the Waag Society in Amsterdam and The University of Leiden) investigates the novel ethical problems that arise when artists create artwork in laboratory settings. She is also a contributing editor to Leonardo Electronic Almanac, and winner of the 2012 Society for Applied Microbiology Communication Award.