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BRIGITTE ZIEGER

The Shadow

source: wewastetime

“The Shadow” installation (paint on grass) by Brigitte Zieger, created for Les Environnementales, an open air biennial of contemporary art held at Tecomah environmental studies school near Paris.
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source: vimeo

Brigitte Zieger : « Counter-History » : La géopolitique inventée ou comment choisir d’autres Histoires.
Le film est une captation d’un des rendez-vous (le 19 décembre 2012) du séminaire « Art & Mondes Politiques » qui s’est tenu à la New York University de Paris 56 rue de Passy Paris 16°
Attention cette vidéo est un document de travail partagé. Pas d’embed ni download par respect de l’auteure des œuvres dont ni la couleur ni la qualité graphique n’est respectée dans cette captation
Ce séminaire est le fruit d’une collaboration entre Art & Flux et NYU Paris, le séminaire « Art & Mondes Politiques » ; il est organisé par :
Isabelle de Maison Rouge, professeur à NYU Paris, directrice de la revue Art &
Caroline Ibos, maître de conférences en science politique à l’Université Rennes 2, codirectrice d’Art & Flux
et Emeric Lhuisset, artiste et enseignant à Science Po Paris.
« Art & Mondes Politiques » est un axe de recherche de l’équipe Art & Flux (Institut ACTE, Sorbonne Paris I / CNRS). Il s’inscrit dans le cadre d’une préfiguration du futur Master of Fine Art International NYU/Sorbonne Paris 1.
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source: o-que-vem-a-rede

“The Shadow” (“A Sombra”) é uma instalação criada pela artista alemã Brigitte Zieger para a bienal de arte contemporânea “Les Environnementales” organizada pela escola Tecomah nos arredores de Paris. Briggite pintou, sobre a relva do recinto da bienal, a “sombra” de um bombardeiro americano B’52 com as dimensões de 49 x 56 metros. Apesar de não haver um avião real, a sua sombra torna-se parte do ambiente, como uma ameaça permanente de guerra e violência que paira sobre a bucólica paisagem verdejante.
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source: isisarts

Brigitte Zieger is a German artist, living and working in Paris. Her works have been shown internationally in numerous exhibitions such as Abracadabra at the Tate Gallery London, Prop Fiction at White Columns New York, Bang! Bang! at the CCA Kunsthalle Andratx in Mallorca, Facing the Wall at the MUDAC Lausanne, Fabulations et Vagabondages at the Contemporary Art Center Villa du Parc in Annemasse, The Digital Hand at the National Museum of Fine ArtsTaipei and this year Tirs Reloaded/Pacific Standard Time at the Here is Elsewhere Gallery in Los Angeles. Recent Solo Shows include Women are Different from Men at Odile Ouizeman Gallery in Paris, Counter-Memories at Weigand Gallery in Berlin and with Kara Walker,Shadow’s Dream the Man at l’Aître St.Maclou in Rouen.

Brigitte Zieger develops an oeuvre which, in a subtle manner, undermines aesthetic forms and decorative patterns. She employs a whole range of media, such as drawings, cut outs, video and sculpture. Though her works initially appear ideal and harmonious, this perception slowly falls apart upon closer examination – explosive charges lurk everywhere. The artist bases her works on world events and the way in which they are perceived and conveyed by the media. She collects motifs online, uses press photographs from newspapers and television news, and incorporates these in her diverse “displays”.
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source: atelieracreativeartetv

Casser les codes, les stéréotypes, Brigitte Zieger connaît. Le premier est qu’elle ne fait pas de l’art de fille même si elle a pu travailler à partir de la toile de Jouy, emblème féminin s’il en est. Mais les motifs naïfs et bon-enfant sont dynamités à la première occasion par la projection vidéo qu’elle affectionne, des tanks ou des tireurs embusqués s’animent dans les tons douceâtres de l’archétype décoratifs bourgeois. Ça canarde sec. Et quand on l’invite dans un jardin, l’artiste peint l’ombre d’un B52. Frontal. L’art de Brigitte Zieger met en joue son spectateur, le prend à partie, ne laisse pas tranquille. Que sa conscience ne soit pas en paix. Que fait-on des situations politiques photographiées et assimilées comme des moments d’histoire ? La frêle silhouette de la jeune femme offrant une fleur à des militaires en pleine guerre du Vietnam, l’opposant de la place Tienanmen, etc…sont kidnappés par le regard singulier de Zieger. Elle les a transformés en monuments. La jeune femme attend désormais sur une place de la ville de Chelles, avec l’universalité de son geste. Tordre le cou aux canons, Brigitte Zieger s’en fait un devoir. Bénédicte Ramade