highlike

daniel léveillé

daniel léveillé Solitudes Solo 2

source: ubishopsca
This new work by Daniel L Léveillé questions the nature of possible relationships in a world where the omnipresence of technology perpetrates isolation. Zoom in on the couple – masculine, feminine, mixed, one duo after another. Identities are merged or preserved in the immaculate whiteness of a restricted space, freedom is to be found within the constraints of a relationship. With rolling hips and coiled thighs, bodies embrace and take flight in acrobatic and tender lifts only to collapse under the weight of being scorned. Compatible confidantes converge in the mirror. Modesty, passion, indifference, affection and lust are expressed to the sound of Bach, the harpsichord and pop-rock of the 1970s. Strength, grace and emotion blend together in the technique of demanding dance, much to the spectator’s delight.
.
.
.
.
.
.
.
source: ftaqcca
Daniel Léveillé signe sa première chorégraphie en 1977 au sein du Groupe Nouvelle Aire où il a été formé. Il reçoit des commandes de compagnies de danse et de théâtre avant de fonder Daniel Léveillé Danse en 1991, tout en enseignant la composition et la chorégraphie à l’UQAM (1988-2012). Il débute avec des œuvres crues comme Voyeurisme ou Écris-moi n’importe quoi. Marginalité, passion, sexualité et théâtralité expressionniste sont alors au cœur de son travail. À partir de 1989, il se recentre sur le corps, explorant des façons de faire surgir l’émotion par le mouvement dans la série Les traces. Faite de minimalisme, de phrases courtes et de répétitions, son écriture hachurée déploie son plein potentiel en 2001 dans Amour, acide et noix qui le place dès lors sur la carte du paysage chorégraphique international. Dans ce premier volet de la trilogie Anatomie de l’imperfection, il met ses danseurs au défi de la nudité et de partitions chorégraphiques impossibles, tout comme dans La pudeur des icebergs et Crépuscule des océans (FTA, 2007). Objectif : révéler la beauté de l’être dans son imperfection. Avec Solitudes solo, programmée au Festival et Prix du CALQ de la Meilleure œuvre chorégraphique 2012-2013, il revient au costume et apporte plus de fluidité à sa gestuelle qui se teinte d’un certain lyrisme. Ce nouveau cycle se poursuit avec Solitudes duo.
.
.
.
.
.
.
.
source: danielleveilledanseorg
Intention artistique
Solitudes duo est la prolongation de Solitudes solo, sa plus récente création, couronnée par le Prix de la meilleure œuvre chorégraphique 2012-2013 par le Conseil des arts et des lettres au Québec. Mettant un terme à la nudité, Daniel Léveillé offrait alors à ses danseurs des solos épurés, débarrassés de toute projection affective, mais empreints d’une douceur inattendue. Cette nouvelle étape questionne la nature des relations encore possibles dans un monde où l’omniprésence de la technologie isole toujours davantage. Les couples de la pièce exposent dans toute leur complexité les états mouvants de l’amour et de la relation à l’autre.

COPRODUCTION CanDance Creation Funds (Canada); Festival TransAmériques (Canada); Kinosaki International Arts Centre (Japon); Theater im Pumpenhaus (Allemagne); Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape/Yuval Pick (France); Agora de la Danse (Canada); Brian Webb Dance cie (Canada); Centre national des arts (Canada); CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson (France); Studio Bizz (Canada).

Extraits de presse
« Avec une maîtrise admirable, Daniel Léveillé signe ici une chorégraphie volontairement dépouillée, mais jamais simpliste, qui s’articule autour d’un vocabulaire immédiatement intelligible. Enroulements, déhanchements, déséquilibres contrôlés, sauts groupés, gestes reproduits à l’unisson, corps tendus dans un prolongement commun deviennent motifs d’une partition aux rhétoriques aussi limpides que celles des pièces musicales choisies. » – Lucie Renaud, Revue Jeu

« Ancrée dans la répétition (…) chaque duo se démarquant des autres par de petits ajouts ou détails, mais surtout par l’intention derrière le geste, qui teinte les duos de différentes couleurs relationnelles. » – Iris Gagnon-Paradis, La Presse.
.
.
.
.
.
.
.
source: atelierdeparisorg
Inlassablement, depuis trente-cinq ans, Daniel Léveillé stimule la scène chorégraphique internationale avec son travail caractérisé par la nudité, le minimalisme, la répétition et la radicalité. À ses débuts, son alphabet se forge en une danse physique, théâtrale et crue, dessinée au scalpel dans l’espace vide. Aujourd’hui plus intériorisé, ce langage n’en est pas moins très expressif : c’est par la personnalité forte des interprètes et la place qu’il leur accorde dans le processus de création que le chorégraphe exprime l’émotion. Cette création est le prolongement de Solitudes solo, prix de la meilleure œuvre chorégraphique 2012-2013 décerné par le Conseil des arts et des lettres au Québec. Mettant un terme à la nudité, Daniel Léveillé offrait alors à ses danseurs des solos épurés et empreints d’une douceur inattendue. Avec cette nouvelle étape, il questionne la nature des relations encore possibles dans un monde où l’omniprésence de la technologie isole toujours davantage.

Avec le soutien de la Délégation du Québec