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DAVID RENAUD

sagarmatha

source: galeriemicheljourniacnet

’ artiste propose pour cette exposition à la galerie, un ensemble de pièces récentes, dont une oeuvre originale et une réactivation in situ des Iles Antipodes, vastepeinture murale. L’Everest : utopie géographique, rêve du XIX ème siècle, qui s’inscrit dans le paradoxe d’un monde dont l’accès devient aujourd’hui de plus en plus banalisé, fréquenté, où les zones inconnues se déplacent vers des territoires virtuels. Mais aussi, ce mont, comme un parangon géographique lié à l’Histoire et à la politique, à ses rivalités et ses convoitises.Un espace « record », que l’on perçoit à travers les chiffres et l’image que la géographie nous en donne, plus que par l’expérience physique que l’on peut en avoir. Ici, l’Everest se tient en pur objet, réalisé en bois, peint en blanc, il surgit en un pic minimaliste où chaque dénivellation devient une variation supplémentaire, faisant écho à celles des bulbes mouvants de la vidéo qui se projette sur le mur… Des motifs se répètent et se décalent lentement, comme dans les musiques répétitives et psychédéliques.
Expérimenter la réplique de l’univers dans une ambivalence du point de vue :
se sentir hors du paysage (on saisit une vue d’ensemble comme avec une carte), dans sa vision globale et rationnelle, et en même temps, être perdu à l’intérieur (les échelles et les légendes disparaissent), comme dans un espace « réel » et donc, forcément subjectif.
Les variations de lumière et de rythme, la marque du passage d’un temps numérique sur la montagne, détournent l’expérience visuelle, qui à chaque pulsation, transforme l’installation et la perception du spectateur
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source: artslant

Built upon repetition and pattern, Renaud’s investigation combines sci-fi yearnings with a neo-pop geometry. From layered strata to haloed shapes, his work pulses and hums in zen-like emptiness – absolute presence, absolute essence. Only the surface is accessible; there is nothing beneath with which to connect on a blood-and-guts level.

Geometric abstraction was born out of the Cubist exploration of form and shape as they moved away from illusionistic space towards a constructed abstract space. No longer tied to the necessity to re-present 3D reality on a 2D plane, Braque, Picasso and others developed a language solely responsible to the picture’s surface. From the De Stijl group in Holland, to the Constructivist movement in Russia, and the Bauhaus school in Germany, artists working with this abstract language confronted and constructed a reality in which shapes float or lay or cross or build free from gravity or narrative…weightless. With Renaud’s work we walk the line between illusionistic space and pure abstraction. It’s weightlessness functions both as a conceptual and a visual metaphor. As with Mondrian or Albers, our eyes glide effortlessly over Renaud’s 2D surfaces, lapping up the precision of his technique, marvelling in the plastic play of his design. We notice his palette, the gradations of color at times neon in their vibrancy, and we rest in the rational relationships existing between line and circle, horizontal and vertical. His paintings are tightly controlled, finely crafted feats of obsessive stroking…bands of color marching us upward or outward in syncopathic beat. Renaud’s towering monoliths, sentinels slick and pristine in their construction, appear to be objects that cannot float free from illusion, although they seem to want to. These towers are essentially bound to their skyscraper antecedents. Upon closer inspection, it seems that these are closed spaces without entrance or exit, in which the absence of porous exchange suggests a world of pure mechanization. I wonder about their functionality, their purpose, and think about a future in which these structures might exist.

Renaud allows us to see-saw between illusion and abstraction, narrative and poetry; we can experience and interpret simultaneously. And as we wander from object to object, a kind of super-chill hypnosis seems to lull us into lotophagi bliss neither caring nor desiring to travel any farther, the ping of Emerald City echoing faintly in the distance.
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source: resgeol04

DAVID RENAUD EST NÉ À GRENOBLE EN 1965. IL VIT ET TRAVAILLE À PARIS. Le travail de David Renaud joue avec les codes de la perception pour explorer l’espace, transformer la représentation du lieu en une expérience physique et mentale.Il évoque l’espace géographique (cartes, plans-relief, paysages) ou cosmiques (ciel étoilé, architectures futuristes). Dans ses installations, les échelles sont perturbées, les distances réduites et la temporalité annulée. La préoccupation principale de l’artiste s’articule autour des différentes orientations de la cartographie, de la topographie. Ce travail lié à la carte est prédéterminé mais la liberté de l’artiste sur la forme de la structure l’emporte. Le travail de camouflage développé il y a quelques années est une véritable clé pour l’artiste ; il est là pour transformer, cacher ce qui est. Le rapprochement de la cartographie et du camouflage est évidente ; ils sont tous deux une représentation analytique du territoire.