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DO-HO SUH

Ду Ху Са
ドーホー・スー。
서도호

Staircase

DO HO SUH 7

source: webboardedtguide

บันไดผ้าที่ชื่อว่า Staircase III ออกแบบโดย Do Ho Suh เห็นหน้าตาประหลาดล้ำเช่นนี้ มันใช้สัญจรจริง ๆ ไม่ได้หรอกนะคะ เพราะมันเป็นเพียงแบบจำลอง ขนาด 1:1 ซึ่งต้นแบบคือบันไดที่เชื่อมระหว่างอพาร์ทเม้นต์ของนักออกแบบกับบ้านเจ้าของบ้าน แต่บางที ต่อ ๆ ไปอาจจะมีใครทำบันไดบ้านด้วยผ้าแบบนี้ก็ได้นะคะ
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source: xaydung24

Cầu thang này không phải để đi, vì nó được làm hoàn toàn bằng vải. Một trong những tác phẩm nghệ thuật sắp đặt của nghệ sĩ Do Ho Suh tại triễn lãm Tate Modern (London). Thiết kế mô phỏng đúng tỉ lệ thật với kiểu dáng cầu thang tại căn hộ của ông ta.
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source: pbsorg

Do-Ho Suh was born in Seoul, Korea, in 1962. After earning his BFA and MFA in Oriental Painting from Seoul National University, and fulfilling his term of mandatory service in the South Korean military, Suh relocated to the United States to continue his studies at the Rhode Island School of Design and Yale University. Best known for his intricate sculptures that defy conventional notions of scale and site-specificity, Suh draws attention to the ways viewers occupy and inhabit public space. In several of the artist’s floor sculptures, viewers are encouraged to walk on surfaces composed of thousands of miniature human figures. In “Some/One,” the floor of the gallery is blanketed with polished military dog tags. Evocative of the way an individual soldier is part of a larger troop or military body, these dog tags swell to form a hollow, ghost-like suit of armor at the center of the room. Whether addressing the dynamic of personal space versus public space, or exploring the fine line between strength in numbers and homogeneity, Suh’s sculptures continually question the identity of the individual in today’s increasingly transnational, global society. Do-Ho Suh represented Korea at the 2001 Venice Biennale. A retrospective of the artist’s work was held jointly at Seattle Art Museum and Seattle Asian Art Museum in 2002. Major exhibitions of Suh’s work have also been held at Whitney Museum of American Art at Philip Morris (2001); Serpentine Gallery, London (2002); and Kemper Museum of Contemporary Art, Kansas City, Missouri (2002–03).
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source: mymodernmet

There’s a lot of depth and symbolism in artist Do-Ho Suh’s installations. Whether addressing the dynamic of personal space versus public space, or exploring the fine line between strength in numbers and homogeneity, Suh’s sculptures continually question the identity of the individual in today’s global society. I could spend hours trying to figure out what he is trying to say through his pieces.

Suh was born in Seoul, Korea in 1962. After earning his BFA and MFA in Oriental Painting from Seoul National University, and fulfilling his term of mandatory service in the South Korean military, he relocated to the United States to continue his studies at the Rhode Island School of Design and Yale University. Suh represented Korea at the 2001 Venice Biennale.
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source: free-fry-artover-blog

Do-Ho Suh est un artiste Sud-coréen née à Séoul en 1962, vivant à New York . Do Ho Suh : « On n’est rien d’autre que la somme de conséquences d’actes antérieurs »

Do-Ho Suh a obtenu son baccalauréat des beaux-arts et sa maîtrise des beaux-arts en peinture orientale dans l’Université nationale de Séoul. A la suite de son service militaire obligatoire dans l’armée sud-coréenne, il a déménagé aux États-Unis pour poursuivre ses études à la Rhode Island School of Design et à l’Université de Yale . Son éducation a été plongée dans l’art : son père était peintre et calligraphe (ayant une influence majeure dans la peinture traditionnelle coréenne), son frère architecte et sa mère en charge de préserver le patrimoine national des us et coutumes sud-coréens. Cependant, Do-Ho Suh s’est tourné tardivement vers l’art. “Adolescent, je voulais être biologiste marin. Mais j’étais mauvais en mathématiques, alors je n’ai pas pu suivre une filière scientifique.” Do-Ho Suh a grandi dans une maison traditionnelle coréenne. Depuis le jardin, son regard était attiré par des sculptures de lave et les portes qui ont servi de modèle à la sculpture en Organza bleu, Reflection (2004) . Il va travailler de New York à Londres mais retourne toujours dans la maison familiale. Cette vie itinérante l’emmène dans son travail à produire des œuvres de plus en plus universelles en les abstrayant de toute contrainte géographique ou culturelle . Le voyage fait partie de son travail, il voyage léger mais tiens toujours un carnet de croquis, réflexe depuis ces années d’université. La transition entre deux lieux lui permet de trouver l’inspiration . L’expérience militaire de l’artiste est un souvenir négatif. Il y a vécu la solitude qu’il désigne comme « aliénation ». Il avait déjà ressenti cela dans son enfance avec un père contre la société contemporaine. Lors de son arrivé aux États-Unis, au milieu des années quatre-vingt, il a dû s’habituer à une nouvelle réalité très différentes culturellement et proportionnellement. Très attaché à la maison traditionnelle de son enfance, il a exposé Séoul Home/L.A. Home qui était la reproduction en soie, à l’échelle 1, de sa maison en Corée. C’était sa première exposition aux États-Unis et a été un soutien pour lui. « Comme un parachute .»

Do-Ho Suh est connu pour ses sculptures complexes qui défient les notions conventionnelles d’échelle. Il attire l’attention en confrontant le spectateur à la pratique de l’espace public. Intéressé par la malléabilité de l’espace, tant physique que métaphorique, il interroge la frontière de l’identité. Son travail explore la relation entre l’individualité, la collectivité et l’anonymat . Do-Ho Suh démontre son intérêt pour l’accumulation, qui est, selon lui, “la façon dont le monde est créé” .
Il s’applique dans la sculpture et les installations artistiques pour créer un champ expressif personnel . Au début de ses études artistiques il se penche sur la peinture et est interpellé par la manière de faire sortir le tableau du cadre. En Corée, il n’a pas accès aux recherches occidentales, tel que les peintres modernistes américains et va créer ses premières installations. Dès lors, ses œuvres sont mobiles, il peut les plier et les transporter avec lui. C’est aux États-Unis qu’il va apprendre une nouvelle approche de la sculpture, bien différentes de la méthode traditionnelle (qu’il n’a pas apprécié en Corée). C’est à ce moment qu’il commence une réflexion sur le corps et ses limites floues, selon Do-Ho Suh, de l’enveloppe corporelle au karma à la manière d’un « méta-corps » qui nous conduit.
Les premiers travaux de Do-Ho Suh étaient fondés sur le rapport entre l’individu lui-même et le collectif. Pour représenter cette question, l’artiste a regroupé des photos d’identités pour former une planche au motif régulier. Le motif, la photo d’identité propre à chacun, devient dans la masse identique aux autres. Il préfère s’intéresser aux moments où la personne cherche la distinction entre le soi et les autres . L’artiste n’est pas indifférents aux cultures qui l’entoure, c’est bien le voyage qui a forgé ses idées et la matière de ses travaux. Par exemple, le nombre de vies du cycle des naissances et des renaissances, 3000, énoncé par le bouddhisme, est le nombre de personnes que Do-Ho Suh a fait paraitre dans ParatrooperV qui montre le lien d’une personne vers tous ses proches .
Do-Ho Suh garde toujours la relation individu et collectif au cœur de ses œuvres et installations. Il remet en question l’identité de l’individu dans la société mondialisée d’aujourd’hui. Ses installions mettent en valeur les dynamiques de l’espace personnel par rapport aux espaces publics et souligne la force du nombre . Cependant, la force du nombre peut être positive ou négative dans la solidarité ou l’endoctrinement, la souveraineté. L’effet de masse peut entrainer une sensation d’esclave ou de révolutionnaire, constructive ou destructrice, en mouvement ou en régression . Dans l’installation Some/One, le plancher de la galerie est couvert de dog tags polie militaire. Cela évoque de la façon dont un soldat fait partie d’une grande troupe ou corps militaire, ces dog tags se soulèvent pour former un creux : une amure fantomatique au centre de la pièce . Les médaillons sont la carte d’identité du soldat. Lors des conflits, ils permettent d’identifier la personne. L’amure de guerrier révèle le lien unissant concept et ressource avec l’assemblage de plaques nominatives qui sont de petits éléments métallique rigide pour former un tissu souple et uniforme.
La matérialité dans son œuvre n’est pas arbitraire. Le travail de Do-Ho Suh est souvent en relation avec l’espace où il expose. La rigide de cet espace nuance l’œuvre souvent légère et fluide. Les textiles, en particulier l’Organza, est un matériau facile à transporter et permet donc de changer de lieu d’exposition. Le tissu est aussi un moyen pour que le spectateur interagisse par la perception de reflets . La transparence et la légèreté évoque l’absence qui convient souvent au sujet tels que la mémoire et l’histoire. C’est un jeu avec l’espace réel, imaginaire et mémoriel .

Avec la collaboration de Suh-architectes (Suh et eulho kyungen Kim), Do-Ho Suh crée une installation de 12,7m de long. Il interroge les frontières du passé, présent et future proche, à travers la maison. L’œuvre d’art est composée de deux parties: la première est une reproduction à l’échelle 1 de la maison de ville de New York où Do-Ho Suh réside actuellement entièrement construite en tissu de nylon translucide. La maison est suspendue horizontalement, elle plane au-dessus du spectateur par un système de fils qui courent de mur à mur. La deuxième partie est un morceau de plancher posé au sol, comme étant l’ombre de la construction flottante. L’image est une composition de la maison originale de l’artiste en Corée, de la façade maison de New York et d’une villa vénitienne. La compilation n’est pas simplement un chevauchement d’images mais un morphing des trois typologies. Le résultat est une ombre physique de la façade architecturale qui brouille la ligne entre le réel et la réflexion, l’art et l’architecture, et les éléments du passé, présent et futur.
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source: aydnews

Nació en Seúl, Corea en 1962. Después de obtener su Licenciatura en Bellas Artes y Master en Bellas Artes en Pintura Oriental Universidad Nacional de Seúl, y prestando el servicio obligatorio en las fuerzas armadas de Corea, se trasladó a los Estados Unidos para continuar sus estudios en la Escuela de Diseño de Rhode Island y la Universidad de Yale. Suh lleva una vida errante. Su padre es una gran influencia en la pintura tradicional coreana) a su vida de trabajo en Nueva York.

La serie de trabajos escultóricos refleja su investigación continua suh de temas en torno a los desplazamientos culturales y la coexistencia de las identidades culturales, junto con la percepción de nuestro entorno y cómo se es capaz de construir la memoria de un espacio.