John Adams
ДЖОН АДАМС
ג’ון אדמס
Dr.Atomic Symphony
source: earbox
Doctor Atomic Symphony is a purely instrumental work drawn from the 2005 opera. It includes music from the opera’s overture, the Act II “panic” music, the “military matters” sections from Act I, and it culminates with an orchestral setting of Oppenheimer’s signature “Batter My Heart” aria that closes Act I of the opera. The score is dedicated to David Robertson, who gave the first American performances in Saint Louis and at Carnegie Hall in the spring of 2008.
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source: nonesuch
“An adaptation of several extended sections [of the Doctor Atomic opera],” wrote the New York Times, “the score invites you to hear the music—driving passages with pounding timpani, quizzically restrained lyrical flights, bursts of skittish fanfares—on its own terms, apart from its dramatic context.”
Nonesuch released Pulitzer Prize–winning composer John Adams’s Doctor Atomic Symphony on July 28, 2009. A purely instrumental work, the piece is drawn from Adams’s opera Doctor Atomic. Also on the album is Adams’ 2001 piece, Guide to Strange Places. This is the premiere recording of both works. David Robertson conducts the Saint Louis Symphony Orchestra on this recording, which is his first CD with the ensemble.
Doctor Atomic Symphony’s three movements include music from the opera’s overture; the Act II “panic” music; the “military matters” sections from Act I; and an orchestral setting of Robert Oppenheimer’s signature “Batter My Heart” aria that closes Act I of the opera. Creating a symphony from a three-hour opera proved to be no small task, as Adams told the St. Louis Post-Dispatch: “It was like being a filmmaker, with cans and cans of footage I’d shot, and I had to edit it in a meaningful way.”
Doctor Atomic is the fifth work for the stage that Adams and his longtime collaborator Peter Sellars created. The opera concerns the final hours leading up to the first atomic bomb explosion at the Alamagordo test site in New Mexico in July of 1945. The focal characters are the physicist and Manhattan Project director, Dr. J. Robert Oppenheimer; his wife Kitty; Edward Teller; and General Leslie Groves, the US Army commander of the project. It has been critically praised by, among others, The New Yorker, which called its score “not only ominous score also uncommonly beautiful. Scene after scene glows with strange energy,” and the New York Times, which called the score, “Mr. Adams’s most complex and masterly music.”
Guide to Strange Places was inspired by a book Adams found in Provence: Guide noir de la Provence mystérieuse (A Black Guide to Mysterious Provence). He says, “It was one of those typically French guides—minutely detailed and bristling with information and odd facts about the area. In this location there was a strange geological formation; in another, unusual climatic occurrences; somewhere else a horrific historical event had taken place or perhaps a miracle had been witnessed. A chapter was dedicated to paysages insolites—or ‘strange places.’ Each classification came with its own special identifying icon. It set my imagination off.” Adams continues, “In a sense, all of my pieces are travel pieces, often through paysages insolites—it’s the way I experience musical form.”
The Los Angeles Times said of the work, which was completed in early September 2001, “What begins as bright, chirping birdsong ends with frightening bass drum thuds and unresolved growls in the brass … [I]t sounded as if Adams had presciently found the strange places we all discover after our complacency is shattered.” The Guardian calls it “one of Adams’s most impressive achievements of the last decade.”
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John Adams est l’un des compositeurs les plus admirés et les plus souvent joués d’Amérique. Son œuvre symphonique et ses opéras s’imposent parmi les compositions contemporaines par la profondeur de l’expression, l’éclat des sonorités et la nature profondément humaniste des thèmes. Ces vingt-cinq dernières années, sa musique a joué un rôle décisif en éloignant l’esthétique musicale contemporaine d’un modernisme académique pour lui donner un langage plus grandiose et plus expressif, très caractéristique de son environnement, le Nouveau Monde.
Il naît et grandit en Nouvelle Angleterre, apprend la clarinette avec son père et joue dans des fanfares et des orchestres communautaires. Il commence la composition à l’âge de dix ans, et ses premières œuvres sont jouées alors qu’il est encore adolescent. La tradition intellectuelle et artistique de la Nouvelle Angleterre, ainsi que ses études à Harvard et les concerts du Boston Symphony Orchestra, l’aident à se construire comme artiste et penseur. Après avoir obtenu deux diplômes, il quitte Harvard pour la Californie du Nord en 1971 et depuis cette époque, il vit aux environs de San Francisco. Il enseigne pendant dix ans au conservatoire de musique de cette ville avant de devenir compositeur en résidence l’Orchestre symphonique de San Francisco (1982-1985) avec lequel il crée les programmes, controversés mais couronnés de succès, New and Unusual Music. Certaines œuvres pour orchestre, étapes importantes pour Adams, furent écrites pour et créées par l’Orchestre symphonique de San Francisco, dont Harmonium (1980-1981), Grand Pianola Music (1982), Harmonielehre (1984-1985) et El Dorado (1991).
En 1985, Adams entame avec la poète Alice Goodman et le metteur en scène Peter Sellars une collaboration qui a donne naissance à deux opéras, Nixon in China (1984-1987) et The Death of Klinghoffer (1990-1991). Suivent trois autres collaborations avec Sellars: I Was Looking At The Ceiling And Then I Saw The Sky (1995), «pièce de théâtre chanté» sur un livret de la poétesse June Jordan; El Niño (1999-2000), relation plurilingue de la Nativité, composée pour la célébration du millénaire; et Doctor Atomic (2005), dont le sujet est J. Robert Oppenheimer et l’invention de la première bombe atomique. Commande de l’Opéra de San Francisco, créée dans cette ville, Doctor Atomic est présenté en Europe en 2007 au Netherlands Opera, au Lyric Opera of Chicago et au Metropolitan Opera en 2008, et en création anglaise au English National Opera en mars 2009. Son opéra le plus récent, A Flowering Tree, inspiré de La Flûte enchantée de Mozart, est créé à Vienne en 2006.
Son œuvre On the Transmigration of Souls, composée pour l’Orchestre philharmonique de New York en 2002 en commémoration de l’attentat contre le World Trade Center, reçoit en 2003 le Prix Pulitzer pour la Musique, et l’enregistrement chez Nonesuch obtint l’exceptionnelle Triple Couronne des Grammy Awards: Best Classical Recording, Best Orchestral Performance, et Best Classical Contemporary Composition.
En 2003, la version filmée de The Death of Klinghoffer, réalisée par Penny Woolcock pour Channel Four TV, le London Symphony Orchestra jouant sous la direction du compositeur, est diffusée dans des théâtres, à la télévision et sur DVD. Ce film est présenté pour la première fois au Sundance Film Festival et obtient des prix internationaux tels que le Prix Italia et le Prix de la Télévision autrichienne. Wonders Are Many, film de Jon Else sour la création et la première de l’opéra Doctor Atomic, présenté au Sundance Film Festival de 2007, fait l’objet du Choix de la critique du New York Times en 2008. Un DVD de la production du Netherlands Opera de Doctor Atomic est édité par Opus Arte à l’automne 2008.
Autres œuvres récentes: Dharma at Big Sur (2003), pour violon électrique et orchestre, prenant son inspiration dans les impressions de paysages californiens d’écrivains tels que Jack Kerouac, Gary Snyder et Henry Miller; My Father Knew Charles Ives (2003), évocation de sa jeunesse dans le New Hampshire. Doctor Atomic Symphony (2005), tirée de l’opéra éponyme, est créée en février 2008 par l’Orchestre symphonique de Saint Louis sous la direction de David Robertson.
John Adams reçoit deux prix importants de l’Université de Harvard: en 2004, la Centennial Medal de la Graduate School of Arts and Sciences «pour services rendus à la société» et, en 2007, la Harvard Arts Medal. De la Northwestern University, il reçoit en 2004 le Prix de composition Michael Ludwig Nemmers (le premier en date) et, en 2008, un doctorat honoraire. Il est aussi honoré par le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, pour services rendus à l’art dans son état d’adoption. Il est également docteur honoraire de l’Université de Cambridge et membre d’honneur de Phi Beta Kappa*. Pour ses soixante ans, il est honoré par sa ville de résidence, Berkeley, Californie.