highlike

Laurent Saksik

Laurent Saksik

source: atelier-calder

This French artist, born in 1962, lives and works in Paris.

Laurent Saksik is interested in the visual consequences of color bound to the effects of light. In order to emphasize the lumino-chromatic phenomenon, he uses all sorts of materials likely to reflect, transmit, or absorb the radiance of light, both natural and artificial (glass, plastic, resin, aluminum). The research work is therefore an essential stage in the work of Laurent Saksik, who makes photographs, digital images and scale models, before proceeding to the final production of his works.

A part of the work produced at the Atelier Calder was featured in his solo exhibition “Premieres Divisions” at the Chateau of Azay le Rideau during the summer of 2001. The works Couleurs-Ecrans and Timbres attest to his research and experiments on color, whose results depend on exterior parameters that are entirely variable and unpredictable, daylight and atmospheric conditions.

Laurent Saksik has produced a series of scale models in collaboration with the students from Lycée Martin Nadaud of Saint Pierre des Corps in the larger educational project “Aux Arts Lycéens”, funded by the Conseil Regional du Centre.
.
.
.
.
.
.
.
source: espacedelartconcretfr

Depuis plus de dix ans, le travail de Laurent Saksik se manifeste par un ensemble de dispositifs destinés à saisir, puis à révéler au spectateur le continuum spatio-lumineux dans lequel il est constamment immergé. « Insaisissable », la couleur n’est ni fixe ni stable mais modulée par la lumière et les variations atmosphériques.

Poursuivant une logique de peintre et non de sculpteur, Laurent Saksik expérimente la couleur comme un rayonnement qui, échappant ainsi à sa stricte formulation pigmentaire, entre dans le flux mouvant des phénomènes. La peinture devient alors une surface de projection –et non plus d’émanation- du visible.

Les installations de Laurent Saksik font intervenir aussi bien le temps (Tirants) que l’espace (Air ou Tunnels) et renouvellent la définition même de la peinture qui devient « un dispositif en volume [faisant] émerger un plan ».

Héritier des spéculations classiques sur la camera obscura et de la rigueur de l’art minimal, Laurent Saksik conduit une des réflexions les plus originales du moment sur la question de la perception et de la place du spectateur. Ses œuvres ne peuvent en effet se soustraire à une réalité en train d’advenir au moment où elles sont vues. Invité à se déplacer autour des œuvres, le spectateur en modifie à chaque instant les paramètres.