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MIET WARLOP

the view

MIET WARLOP 777

source: theatredelaville-paris

A HALLUCINATORY UNIVERSE
Miet Warlop unbridles the phantasms pent up behind smiling Reason. She meshes the forms of drama and visual arts to devise hallucinatory worlds fancifully peopled by headless women, giant trousers, a pony-tail or a dishevelled princess… A mix of humour and the uncanny, these surreal creatures lead us into a strange and fascinating extravaganza.
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source: spielart
Miet Warlop likes cartoons, especially the “cute cruelty” in cartoons. In the many years of her work she has created psychedelic, brightly colored figures such as a running pair of pants, women without heads, human balls of wool, and a choir of hairdryers – in MYSTERY MAGNET she has them going after each other with an obsessive drive, without saying a word, and annihilating each other according to every rule of comics art. The result reminds one of a cross between being high on drugs and action painting.
The Belgian visual artist Miet Warlop graduated in 2003 from the Royal Academy of Fine Arts in Ghent, and she has been active as a visual artist since then.
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source: inhalemag
Coming from a visual artist, Miet Warlop, this next show is a colorful madness where some hard-to-define creatures are filling the space with loads of paint. If at the start of the show the stage was almost empty, only one big white wall standing in the back, as the ending scenes are approaching, the stage is almost flooded. The weird characters puke rainbows, fart pink, smash and crash and splash the wall with their hairy heads and a rain of multicoloured little arrows is attacking the stage from beyond the wall. But the performers don’t stop here and they disembowel themselves cutting out flocks of red cotton. Everything seems like an organic protest against symmetry and order, reminding of Jackson Pollock’s performances. Some visual effects are created in order to break the colored violence: a girl seems to be hanged on a bouquet of helium balloons, a high heeled man is transformed into a horse, a kitsch painting of dog becomes a sparkling golden dress.
The final touch is an electronic acapella chorus (Laurie Anderson – like) of some white mannequin busts on a white plateau and controlled with a sort of vacuum cleaner that make their soft plastic necks move.
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source: rotterdamseschouwburg
Beeldend kunstenaar en theatermaker Miet Warlop laat in haar nieuwste voorstelling Mystery Magnet een wonderbaarlijk gevolg los op de scène. Een reeks van creaturen, sculpturen en tableaux vivants leidt je binnen in een wereld van broze verbeelding, waar de grens tussen fantasie en realiteit vervaagt. Miet Warlop brengt een surrealistisch universum tot leven waarin het alledaagse bekoort, humor geboren wordt uit tristesse en angst je in vervoering brengt. Verbeelding aan de macht!
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source: focusknackbe
Wat begint met een eenzame fat boy (Wietse Tanghe) die op een kale scène tegen een witte wand zit en rustig zijn eigen geliefde draait (met dank aan een buisvormig ballonnetje) mondt uit in een hallucinant tafereel dat het midden houdt tussen een slagveld, het resultaat van een Action Painting performance en een alternatieve uitvaart. Wervelend theater is deze stoet van beelden niet. Mystery Magnet ( * * ) toont vooral Warlops ‘beeldend-universum-in-ontwikkeling’. Hoe vrolijk de kleurtjes binnen dat universum ook ogen, de taferelen die ze inkleuren zijn eerder tragikomisch: een vrouw die een dikkerd door de acherwand duwt, wezens die verf braken, een regen van vlijmscherpe dartspijltjes, wandelende en verf plassende broeken of een dame die pront een man berijdt en hem worteltjes voert… Wat alle wezens en voorwerpen in Mystery Magnet delen, is hun verlangen om aan elkaar te klitten of elkaar af te stoten. Als magneten. De creatie lijkt een levenscyclus in fast forward te suggereren: geboren worden, een geliefde veroveren, kotsen van het leven en – uiteindelijk – heengaan, begeleid door hemels koorgezang. Elke scène is een visuele verrassing én een theatrale ontgoocheling. Warlop en haar performers spelen met kleurige verf, magneten, pruiken en de zwaartekracht. Met dagdagelijkse voorwerpen worden bevreemdende beelden gecomponeerd die ‘het overleven’ in al zijn waanzin, aandoenlijkheid en heroïek verbeelden. Ondanks die inventieve beeldenpracht overtuigt deze creatie niet. De beelden zijn kleurbommetjes die amper vertel- en spankracht of betekenis bezitten. Mystery Magnet overtuigt bovenal als een soort perfomance die uitmondt in een tragikomische installatie. Alleen jammer dat die installatie direct na het applaus ontmanteld en opgeruimd wordt. Op die manier wordt deze creatie ook als beeldend kunstwerk ontkracht en ontkend.
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source: theatre-lacriee
es productions de Miet Warlop/Campo sont habituellement composées de séquences d’images qui impressionnent nos rétines et s’enracinent profondément dans notre esprit. Une description qui s’applique très certainement à sa nouvelle pièce, Mystery Magnet.
« Je fais collection d’images. Parfois je trouve que l’art visuel est trop statique. D’autre part, les possibilités offertes par la scène sont trop nombreuses, tout devient trop dynamique ou trop dense. La scène – de quelque genre qu’elle soit – me donne l’occasion de mettre mes images face à face et d’observer comment elles interagissent. »
« Cette fois-ci, je voulais que le spectacle soit frontal : le spectateur est sur son siège et il regarde la scène depuis sa place de façon normale. Mais Mystery Magnet ne raconte pas vraiment une histoire, il s’agit plutôt d’une séquence organique d’images avec une une histoire sous-jacente. »
Warlop cherche de l’inspiration non seulement dans les arts visuels mais aussi les films et les dessins animés, par exemple Happy Tree Friends. « On voit des personnages mignons se faire des choses absolument horribles. Ils finissent aussi par se mettre dans des situations très pénibles parce que, par exemple, ils sont trop enthousiastes. On en retrouve des échos dans le spectacle.
Mystery Magnet a quelque chose d’une douce horreur que je pourrais vous décrire comme une boucherie de tendresse, en beauté. En combinant plusieurs images et en jouant et manipulant leurs contextes, j’essaie de rendre les scènes plus douces qu’elles ne sont à première vue. »
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source: actoral
Mystery Magnet esquisse un monde hanté où l’humour naît de la tristesse, la magie du prosaïque et l’excitation de la peur. L’imagination est aux commandes ! Grande amatrice de slapstick, Miet Warlop transpose ici les codes des films burlesques du siècle dernier dans un univers inversé. En place des trépidations des acteurs, une lenteur cotonneuse ; en place du noir et blanc, des déflagrations colorées ; en place des scénarios tarte à la crème, une dramaturgie onirique qui se développe jusqu’au paroxysme. Les pantalons se déplacent tout seuls, les murs volent en éclats, les projectiles pleuvent… Mais la metteuse en scène et plasticienne lorgne aussi, avec de solides références à l’appui, vers un cinéma gore pour le moins décalé : « Mystery Magnet a quelque chose d’une douce horreur que je pourrais vous décrire comme une boucherie de tendresse » précise-t-elle. Un surréalisme 100% belge où l’humour ne se départit jamais de l’étrange…
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source:
Femmes sans tête, pantalons géants, mi-hommes, mi-objets, sculptures animées, dirigeables et explosions de couleur sont les acteurs des tableaux vivants qui composent Mystery Magnet (« aimant mystérieux » en anglais), un monde halluciné où imagination et humour sont au pouvoir. Cette procession de créatures fantastiques d’une douce horreur envahit la scène et fait naître des situations cocasses, des rencontres provoquées par une force d’attraction inexplicable, entre actionnisme performatif et illusionnisme burlesque. Miet Warlop, plasticienne et scénographe belge, puise son inspiration dans les arts visuels, les films, les cartoons et nous offre la rencontre festive de la danse, du théâtre et de l’art contemporain. Avec ses six interprètes, elle esquisse des mondes exaltants et fait parler un arc-en-ciel d’images, véritable décharge visuelle et poétique qui nous traverse et nous renverse…
Miet Warlop est une artiste visuelle belge. En 2003 elle obtient son Master en Arts Visuels, de l’Académie royale des Beaux-Arts de Gand, où elle a étudié l’art tridimensionnel. En 2004, elle remporte le prix du jury du KASK ainsi que le prix Jeune Théâtre du Theater aan Zee d’Oostende avec son spectacle de fin d’études. Ce fut pour elle l’occasion de créer une deuxième production: Sportband, Afgetrainde Klanken. Dans le contexte des ‘Lovepangs’ du Vooruit, elle a créé le spectacle Koester de Kersen. Ont ensuite suivi de nombreux spectacles, actions, interventions et mises en scène. En 2006 et 2007, elle a fait partie de DE BANK, un projet qui donnait à des jeunes artistes l’occasion de travailler sur un projet artistique pendant deux ans. Sous le titre Grote Hoop/Berg, elle a développé des spectacles extrêmement visuels.