highlike

ANDREAS LUTZ

FILE SAO PAULO 2017
HYPERGRADIENT
“Hypergradient” analyzes the different interpretations of an impartial consistent statement. The installation repeatedly changes between two states: the “statement” state and the “interpretation” state. The statement state displays a sequence of characters of a distinct semiotic system, which can be described as a deputy for all known semiotic systems. These single characters are grouped to strings and then form string orders into an abstract proposition.

Jessica Eaton

but does it float
The Montreal-based artist has been working in the arcane reaches of analog photography for over 14 years. Through obsessive experimentation, she has developed a method entirely her own, combining additive colour theory and what she calls “a really bastardized version of Ansel Adam’s zone system.” Eaton’s relentless inventiveness and exacting practice have made her one of the most successful Canadian artist-photographers working today. She’s represented by galleries in Montreal, LA, and New York, where she exhibits her work by turns on a bi-annual basis. Viewers and collectors are drawn to the unique tensions in Eaton’s work: the austere minimalism coupled with her daring colors; the hyper-abstraction undercut by a current of playfulness; the defiant impenetrability softened by an aura of warmth.

Iannis Xenakis

ЯНИС КСЕНАКИС
ヤニス·クセナキス
Stratégie
per due Orchestre e due Direttori

Iannis Xenakis est né en 1922 (ou 1921), à Braïla (Roumanie), au sein d’une famille grecque. Il passe sa jeunesse à Athènes, où il achève des études d’ingénieur civil et s’engage d’abord contre l’occupation allemande, puis contre l’occupation britannique (guerre civile). En 1947, après une terrible blessure et une période de clandestinité, il fuit la Grèce et s’installe en France, où il travaille pendant douze ans avec Le Corbusier, en tant qu’ingénieur, puis en tant qu’architecte (Couvent de la Tourette, Pavillon Philips de l’Expo universelle de Bruxelles de 1958 – où fut donné le Poème électronique de Varèse – célèbre pour ses paraboloïdes hyperboliques). En musique, il suit l’enseignement d’Olivier Messiaen et, dans un premier temps, emprunte une voie bartókienne qui tente de combiner le ressourcement dans la musique populaire avec les conquêtes de l’avant-garde (les Anastenaria, 1953). Puis, il décide de rompre avec cette voie et d’emprunter le chemin de l’« abstraction » qui combine deux éléments : d’une part, des références à la physique et aux mathématiques ; d’autre part, un art de la plastique sonore.