highlike

GAO BROTHERS

高氏兄弟
אחים גאו
ГАО Братья

Sense Of Space – Growing

Gao Brothers

source: highlike

Work: ‘Sense of Space’ speaks about the relationship between the individual and his own material and spiritual existence. This closed, isolated, lonely and suppressed existence represents the living experience of all Chinese under totalitarian rule. What the Gao Brothers have projected is the formalized and box-like space as metaphor for a neurotic, suppressed and suffocating existence.Also,it is a transcendent piece that speaks to the lived experience of people across cultures and political systems.It is indeed a metaphor for all human beings, a visual representation of the individual trapped between material and spiritual boundaries.

The Gao Brothers come from a generation of artists that burst out of the creative straitjacket of the Cultural Revolution to shape the Contemporary Movement in China. They have since become an indispensible part of the global cultural consciousness. Since 1985, the brothers have collaborated on a series of projects that exploit the full range of artistic media including sculpture, painting, photography, digital imagery, installation, performance, and “occurrences”. Their artistic output has gained widespread international recognition, and they are represented in major public and private collections including those of the Pompidou Center, the China National Art Museum, the San Francisco Museum of Modern Art, the Princeton University Art Museum, and the Saatchi, Steven Cohen and Sigg collections. They have exhibited widely in Asia, Europe, and the United States, with solo shows in Shanghai, Beijing, Moscow, Paris, London, San Francisco, New York, and Chicago. Embrace, their groundbreaking “occurrence”, has been enacted in London, Nottingham, and Marseilles, on the Great Wall of China, and at the Brandenburg Gate in Berlin.
Photographer: Gao Brothers
.
.
.
.
.
.
.
source: benamounet

Originaires de Jinan, dans la province de Shandong, située au nord de la Chine ils étudient l’art ensemble et produisent à présent sur la scène internationale un ensemble multimédia virtuose qui comprend la vidéo, la photographie, le théâtre, la performance, la peinture et la sculpture, sans compter de nombreux essais critiques sur la société et l’art et le commissariat d’expositions avec d’autres artistes.Véritables chef de file, et en dépit de censures répétées de la part des autorités, ils sont les observateurs attentifs et méfiants des transformations qui bouleversent leur pays. Leur travail fonctionne comme le miroir lacanien de son développement, véhicule déformant de l’immaturité du pays. Ils décrivent la vie de Pékin et la difficulté quotidienne de l’existence des hommes dans des allégories humanistes, qu’ils mettent en scène sous forme théâtrale, (déniant la notion de performance) et les prennent en photo.
Ainsi commence un cycle d’évènements et de rassemblements qui vont se répéter et évoluer au cours des années à travers différentes scénographies. La plus célèbre commence en 2000 où ils rassemblent des individus anonymes, – travailleurs itinérants, les déshabillent et leur demande de s’étreindre pendant 20mn ‘The Utopia of 20 Minutes Embrace’. (voir photo) En réaction à la cruauté et à l’aliénation que crée le nouveau programme urbain de démolition et de construction frénétique, les Frères Gao, à travers leurs chorales hésitantes d’hommes nus enlacés pendant le temps de l’évènement, dénoncent l’utopie du progrès et l’aliénation des humains . Soumis aux conditions effarantes du libéralisme, cette population déplacée accuse la perte de ses repères affectifs et de la spiritualité. Ces images approchent aussi les tabous ancrés dans la société chinoise comme la nudité, l’homosexualité, la promiscuité ou les effusions publiques ‘et tendrement et arbitrairement les deux frères tentent de conjurer les difficultés inhérentes à la communication entre les hommes. De la même manière la thématique récurrente de ‘l’immeuble jamais terminé’ ‘The Forever Unfinished Building’ (voir photo) s’échelonne de manière différente sur plusieurs années. Sur le site d’un gratte ciel en construction les Frères Gao installent des groupes de travailleurs itinérants, des amis, des artistes, et leur font jouer des scénarios divers. Nus ou vêtus ils décrivent un court moment de leur vie dans la cité; drames de la discrimination, de la solitude, des relations sexuelles furtives, le crime, la violence, mais aussi des situations joviales et saines .Ces véritables tableaux vivants mettent en scène des personnages isolés les uns des autre souffrant de l’isolement urbain, et le spectateur assiste voyeur et impuissant à ces fenêtres sur cour désolées,où se jouent ces drames humains ; Les frères Gao utilisent l’artifice des manipulations d’ordinateur pour accentuer les scènes, jouer avec les répétitions comme dans une bande dessinée ou un mandala.

Les intentions des frères Gao sont claires : ils dénoncent la destruction progressive du vieux Pékin, la déshumanisation de la ville, la construction galopante d’immeubles de bureaux et de magasins, l’augmentation de la consommation, une nouvelle violence urbaine, une paupérisation de la société et l’augmentation de la solitude dans les villes. L’espace a une fonction symbolique forte pour les Frères Gao. Leur maïtrise des technologies modernes et du travail par ordinateur leur permet de déployer à l’infini leurs labyrinthes comme le faisait jadis le peintre Echer. Partant de lieux réels et souvent désolés, immeubles en travaux, places désertées, terrasses fissurées, ils utilisent la distorsion, l’enchevêtrement, l’étroitesse pour accentuer l’impression d’un homme prisonnier, inapte à exprimer ses conflits intérieurs ou ses émotions, et son incapacité à vivre son histoire personnelle et à se débattre contre son destin . Le passé et le présent politique sont un objet de tourment pour les Gao Brothers. Activistes au moment de la révolte de Tienanmen (voir photo), privés longtemps de leur passeport, histoire familiale ravagée par les réhabilitations maoïstes, ils aspirent à une plus large liberté artistique. Pour dénoncer ce régime, ils s’attaquent à la sculpture et créent une icône monumentale en plastique rouge de Mao Zedong (voir photo) une ‘Minnie Pinocchio’ aux gros seins image, grotesque d’une mère monstrueuse et menteuse.
Bien sûr, les Gao Brothers sont des analystes vigilants des relations entre l’Est et et ils sont parfois tentés d’exprimer symboliquement leurs similitudes. Dans leur série des ‘High Place’ (voir photo), ils juchent des personnages nus sur des monstrueuses piles de livres: tours du fatal 11 septembre ou grattes ciel de Pékin ‘ Menace prophétique, dénonciation de l’absurdité du progrès, ou allégorie de la vulnérabilité humaine ou tout simplement quête spirituelle ou aspiration à la liberté ‘ Tout comme ils entassent les livres en socles métaphysiques, l’objet télévision sert aussi d’emblème et de question. Dans les séries ‘TV’ (voir photo) même ambiguïté, télévision instrument du savoir ou manipulation par le pouvoir et l’argent ‘ Les frères Gao échappent à tout cynisme et à toute forme de jugement. Ils regardent les hommes comme des scientifiques observent au microscope les bacilles évoluer et se contentent de reproduire leurs gestes en les chorégraphiant.
Démiurges impuissants, ils s’interrogent avec compassion sur ces damnés de l’existence, travailleurs en exil, meurtris et aveuglés par les lumières utopiques des chantiers, et qui s’étreignent nus pour un instant d’éternité quand la chine s’embrassera.
.
.
.
.
.
.
source: emptykingdom

The GAO Brothers, Gao Zhen (1956) and Gao Qiang (1962) were both born in Jinan, China, and are based out of Beijing. Their artwork ranges from painting, installation, performance, sculpture, photography and writing since the mid-1980s.

The GAO Brothers’ work has been exhibited all over the world, and held in both private and public museums collections, such as the China National Museum, Centre Georges Pompidou, The San Francisco Museum of Modern Art, Kemper Museum of Contemporary Art, and Princeton University Art Museum to list just a few.
.
.
.
.
.
.
.
source: baikebaidu

高氏兄弟1985年开始合作从事绘画、装置、行为、摄影、写作等艺术活动, 现居北京。曾出版《中国前卫艺术状况》、《艺术生态报告》、《在北京一天能走多远》等著作,部分作品被收入《中国现代艺术史》、《中国先锋摄影》、《中国传世摄影》等艺术图册并被中外人士及美术馆收藏。

—高名潞
90年代中国现代艺术的特点是大众文化与文化批判的结合。然而高氏兄弟的艺术却指示了另一种可能—纯粹的精神批判,他们从现实的精神危机中出发,引申到人类的精神状况,实现了物质与精神的双重批判,反映了在后现代主义条件下,对理想主义的失落和文化庸俗化的焦虑。在89“现代艺术大展”上,他们展出的“充气主义”装置作品那种具有挑衅性的文化批判与调侃使很多人感到震惊。进入90年代以后,从他们创作的《复印机艺术》与《临界·大十字架》两大系列来看,他们保留了“充气主义 ”的热情,在精神指向上多了一层现实的关照,而在物质层面上则继承了现代主义形式创造的传统,以两面出击的态势重塑了中国前卫艺术的形象。高氏兄弟的作品,在其文化针对性和具体的题材上,可以明确地指认为是中国的一种“都市艺术”,即以都市的生存状态和价值取向为背景,以行为、摄影等多媒介的方式对中国现代都市的巨变,以及产生种种问题的诉求为归旨。在这里,他们更为关注的不是现代化都市带来人们的诸多实惠,而是直接对90年代以来中国都市化的现实与虚妄,并发出一个具有批判姿态的艺术家的声音。或者说高氏兄弟的“行为”所塑造的形象、挪用、拼贴图和建构的摄影作品,也正是由中国目前特殊的历史处境决定的。

高氏兄弟的作品有一种是真实地记载自身的生活过程和原生形势,强调发现真实的记录,还有一种是从日常生活的参照中提示出来的,采用摆拍的虚构手段与策略达到的真实,即重新建构现实和用虚构补充现实,强调以创作主体的角度来表现、阐释隐藏的真实,即把不同的众生相转化成纯粹的视觉形式感,并将这种形势感发挥到令人炫目、惊悚的程度,从而强化他们对其的思考、判断与批判。
高氏兄弟的艺术具有一种知识分子性和灵魂的自我关注精神,这种倾向使他们在90年代走过了一条比较孤独而独立独行的道路。他们的艺术在整个90年代广泛地涉猎和表现了前卫艺术的各种形式,包括装置艺术、行为艺术、观念艺术等各种媒介的艺术实验。他们的真正登场是在80年代末的1989年“现代艺术大展”,他们在美术馆吹起了很我力比多象征,用于对抗当时的主流意识形态。从80年代末到瑞在,他们好像一直走在时代的边缘,但是一个基本的主线一直没有变化,即对彼岸性、知识分子的批判性、灵魂的自我关注以及艺术实验的追求。《永不完工的大厦》(2001-2005)和《黑色空间》(2005)可以谙他们近年来创作的这条主线的代表作系列,也是高氏兄弟的代表作。
.
.
.
.
.
.
.
.
source: regbor

Os Gao Brothers são uma dupla de artistas que trabalha em Pequin. Os irmãos Gao Zhen e Gao Qiang são muito ativos em instalações de arte, performances , obras fotográficas , desde a metade dos anos 1980. Seus trabalhos estão na vanguarda da arte chinesa. Os trabalhos artísticos dos Gao Brothers tem se constituído em uma das experiências mais interessantes da Arte Contemporânea Chinesa. Os Gaos fizeram sua estreia com Mas Media ou Infationism , uma instalação inflável que representa o orgão sexual de um hermafrodita e que confrontava , de uma maneira bastante chocante o espectador com o milenar tabu chinês.
.
.
.
.
.
.
.
.
source: pimento45wordpress

Depuis plus de 20 ans les Frères Gao (Gao Brothers) Gao Zhen et Gao Qiang forment ensemble un couple familial artistique brillant dont le riche travail tente de décrire tous les paradoxes de la Chine en pleine mutation. Originaires de Jinan, dans la province de Shandong, située au nord de la Chine ils étudient l’art ensemble et produisent à présent sur la scène internationale un ensemble multimédia virtuose qui comprend la vidéo, la photographie, le théâtre, la performance, la peinture et la sculpture, sans compter de nombreux essais critiques sur la société et l’art et le commissariat d’expositions avec d’autres artistes.
Véritables chef de file, et en dépit de censures répétées de la part des autorités, ils sont les observateurs attentifs et méfiants des transformations qui bouleversent leur pays. Leur travail fonctionne comme le miroir lacanien de son développement, véhicule déformant de l’immaturité du pays.

Sur cette photo, les frères Gao dépeignent le manque d’espace et d’intimité dont souffrent les Chinois.

Dans la série Sense of Space, en 2000, les GAO brothers mettent en scène des corps nus enfermés, cloîtrés dans des placards. Les corps nus, contortionnés, tordus, cherchent une place dans un univers clos, ; la question est de savoir comment chaque personne peut s’adapter ( dans des boîtes intitulées Prayer (prière), Waiting (attente), Anxiety (anxiété) et Pain (douleur)) à cette problématique des citadins chinois.
La photo a fait le tour du monde…
.
.
.
.
.
.
.
.
source: maxpark

Братья Гао пара художников из Пекина они являются авторами нескольких опубликованных работ, в том числе «Как далеко ты можешь ходить за один день в Пекине«, «Современное состояние китайского искусства и авангарда» и «Доклад искусства Окружающей среды».