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PIERRE ARDOUVIN

Le souffle

PIERRE ARDOUVIN Le souffle

source: cnp-laorg

Pierre Ardouvin’s work made its first appearance in the early 1990s and is often presented as a journey into the hazardous byways of consciousness and memory. With great economy of means, he conjures strange visions out of everyday reality, visions that may sometimes disturb through the violence of their content. His installations, sculptures, photographs and drawings are irrigated by memories that are both personal and collective, and which produce a sense of déjà-vu in the onlooker: although the scenes or objects that make up his work are resolutely familiar, they become distorted under the effect of an unsettling of the senses, a confusion that combines chaos, joy and nostalgia without distinction.
Pierre Ardouvin is represented by the Gallery Chez Valentin in Paris. He was nominated at the Marcel Duchamp prize in 2007. His work is present in many public and private collections in France, Mexico, Belgium, Argentina, United States …
Latest exhibitions include (Selection 2011-2012): Art Basel Miami Beach / Art Public” Miami, USA; “Destination Sud (South destination) / Sam Art Project” MuBE, Sao Paolo, Brazil; “Brain damage”, Valentin, Paris, France. (Solo show); “French Art Today: Marcel Duchamp Prize”, NMOCA – Musée national d’art contemporain, Séoul, Corée du sud.; “French Window : Looking at contemporary Art throught the Marcel Duchamp Prize”, Mori Art Museum,Tokyo, Japon; “Purple Rain”, Hôtel d’ Albret – Nuit Blanche, Paris, France; “Evasion”, FRI-ART, Art Center, Fribourg, Switzerland; “Antidote 7”, Galerie des Galeries – Galeries Lafayette, Paris, France; “Collector”, National collection, Les Espaces du tri postal, Lille, France.
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source: zawikifreefr

Pierre Ardouvin, né en 1955 à Crest (France), plasticien contemporain français.
Pierre Ardouvin vit et travaille à Montreuil.
Les installations de Pierre Ardouvin constituent depuis le début des années 1990 des mises en scène d’un bonheur stéréotypé, parfois nostalgique, que l’artiste perturbe à l’envie. Il provoque en effet des collisions en vue de fabriquer un monde bancal, entre nature et culture, harmonie et chaos, rêve et cauchemar, critique et cliché : autant d’entre-deux à l’humour grinçant, qui tiennent à distance notre humanité contemporaine et mettent à nu, de manière paradoxale, son artifice.
Dans les travaux de Pierre Ardouvin, le Chez-soi est souvent synonyme de chaleur, bien-être et d’identification. Mais il peut être vu aussi comme un enfermement mental, un espace aliénant. Ses œuvres sont à la fois tendres et âpres assez poétiques au premier abord, sourdement tragiques à trop s’y frotter : elles laissent rarement intact. Son œuvre est «à l’aune de notre société. qui fait toujours un pas en avant pour éviter le pire», explique cet artiste aussi doux que punk. «Je voudrais créer la vision d’un monde qui ne serait plus que synthétique, avec des matériaux durs, des sensations violentes… C’est un peu ma vision de l’univers, déshumanisé »
Ses couchers de soleil sont en néon ses ruisseaux en caoutchouc et ses jardins zen en plastique : un bric à brac de mélancolie, arrimé à des temps post-industriels. “Je ne pars jamais d’idée, mais plutôt de la manipulation des matériaux, du souvenir de rêves et d’images, explique l’artiste. Tout ce que Je souhaite, c’est faire entrer le visiteur dans un univers”
Ainsi dans une œuvre récente, présentée pour la première fois à Lille, L’Île (2007) il remet en cause le stéréotype de l’exotique : l’île déserte et son palmier, représenté à l’aide, de la banalité domestique : le porte-manteau. Il mélange l’idéal, et le standard. Il remet en question le désir d’évasion. Jouant sur les formes et sur les mots (« Lille, l’île »), Pierre Ardouvin propose une métaphore du dépaysement et une interrogation sur le spectaculaire.
Dans autre, un simple Bonhomme de neige (1997) en apparence débonnaire et rasurant, la figure n’est cependant pas anodine. En ces temps où les neiges de la planète fondent sous l’effet du réchauffement climatique, sa base molle symbolise la fin des utopies et la dégradation des images rassurantes issues de l’enfance.
En 2007, il est nommé pour le Prix Marcel-Duchamp