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BRIAN ENO & PETER CHILVERS

Floraison
N’exigeant aucune compétence musicale ou technique, l’application Bloom égalitaire et conviviale a permis à toute personne de tout âge de créer de la musique, simplement en touchant l’écran. Partie instrument, partie composition et partie illustration, les commandes innovantes de Bloom ont permis aux utilisateurs de créer des motifs élaborés et des mélodies uniques en touchant simplement l’écran. Un lecteur de musique générative a pris le relais lorsque Bloom est resté inactif, créant une sélection infinie de compositions et les visualisations qui les accompagnent. Cette version utilise la réalité mixte avec HoloLens.

CAROLINA EYCK

L’extase de l’or
Eyck crée des couches de couleurs sonores avec sa voix et le thérémine, jouant avec des boucles et des effets. Le style de la musique varie entre jazz, contemporain et expérimental. Alors que de nombreuses parties sont composées, Eyck laisse toujours de la place aux improvisations.

Magnus Westwell

Magnus Westwell

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What do you picture when you listen to music? This raw and rhythmically driven  piece  takes us inside the mind of  Magnus  Westwell and how  they  visualize  music.
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Qu’est-ce que tu imagines quand tu écoutes de la musique ? Cette pièce brute et rythmée nous plonge dans l’esprit de Magnus Westwell et de la façon dont ils visualisent la musique.
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Was stellst du dir vor, wenn du Musik hörst? Dieses rohe und rhythmisch getriebene Stück führt uns in die Gedanken von Magnus Westwell und wie sie Musik visualisieren.

MATTHIJS MUNNIK

Microscopic Opera

Les micro-organismes peuvent-ils aussi être des artistes? Comment notre relation à ces créatures change-t-elle, après qu’elles sont vues dans un contexte artistique et théâtral? À la recherche d’un micro-organisme qui aurait les qualités d’un interprète, j’ai été présenté à C. elegans; un petit ver, de moins d’un millimètre de longueur, qui se déplaçait aussi élégant que son nom l’indique et la première créature à avoir séquencé tout son génome. J’ai été intrigué lorsqu’un chercheur m’a dit que, pour distinguer les vers au microscope, il utilisait différentes mutations qui modifiaient la façon dont ils se déplaçaient. Certains se déplacent en spirale, d’autres ont roulé ou ont des contractions et certains sont devenus morbides obèses à cause de leurs mutations. Dans mon installation, j’ai cinq boîtes de Pétri remplies de cinq vers mutés différents, chacun se déplaçant légèrement différemment. Ces cinq groupes d’interprètes sont filmés avec un microscope USB diffusé en direct sur les cinq écrans. J’ai écrit un logiciel spécial qui suit les vers et traduit leurs mouvements en sons, faisant d’eux les interprètes non avertis de la musique dans le monde macroscopique au-dessus de leurs têtes. Alors que les chercheurs sont presque comme des dieux pour ces vers impuissants, les contrôlant de leur première à leur dernière division cellulaire , j’espérais donner aux vers le pouvoir de nous affecter également dans notre monde.

François Bayle

Acousmonium

Das Acousmonium ist das Schalldiffusionssystem, das 1974 von Francois Bayle entworfen und ursprünglich von der Groupe de Recherches Musicales im Maison de Radio France verwendet wurde. Es besteht aus 80 Lautsprechern unterschiedlicher Größe und Form und wurde für die Bandwiedergabe entwickelt. Wie Bayle 1993 in einer CD-Hülle schrieb, war es so Eine weitere Utopie, die dem reinen “Zuhören” gewidmet ist … als durchdringbarer “Projektionsbereich”, arrangiert im Hinblick auf das Eintauchen in den Klang, auf die räumliche Polyphonie, die artikuliert und gerichtet ist. Das Verteilen von Kompositionen aus elektroakustischer Musik oder Musique concrète über ein Acousmonium wird als Diffusion bezeichnet. Dies geschieht durch den Komponisten oder einen Interpreten, indem er die räumliche Verteilung und Lautstärke der Musik während der Wiedergabe steuert und anpasst.

Tomás Saraceno

Algo-r(h)i(y)thms
Palais de Tokyo
L’installation Algo-r(h)i(y)thms invite les visiteurs à effleurer un gigantesque entrelacs de cordes résonnant à différentes fréquences. Certaines, inaudibles par l’oreille humaine, sont ressenties à travers des vibrations au sol. Les participants improvisent, s’accordent aux rythmes qui les entourent pour trouver une musique commune. Comme un écho aux vibrations du monde, ce grand tout qui nous relie.

MIGUEL CHEVALIER

Мигель Шевалье
ミゲル·シュヴァリエ
מיגל שבלייה
미구엘 슈발리에
Power Pixels
L’exposition Power Pixels se compose de deux installations de réalité virtuelle génératives et interactives : Complex Meshes 2020 et Oscillations 2020, oeuvre présentée pour la première fois au public. Oscillations 2020 permet une visualisation graphique en 3D de la musique de Michel Redolfi. Une forme d’onde se génère en temps réel selon les fréquences et les amplitudes de la musique. Ces spectres sonores des différents sons de la musique génèrent des paysages imaginaires à l’infini. Image et musique se répondent dans une fusion de nature émotionnelle qui participe à une véritable synesthésie.

PETER BROOK

بيتر بروك
彼得·布鲁克
פיטר ברוק
ピーター·ブルック
피터 브룩
ПИТЕР БРУК
The suit
The Suit a été dirigée par Peter Brook, metteur en scène anglais installé en France depuis la fin des années 1970, et Marie-Hélène Nastier, sa collaboratrice de longue date. La pièce débute sur un vaudeville : une femme trompe son mari, le mari les découvre, l’amant s’enfuit et oublie sa veste: « the suit » (« le costume »). Le mari décide alors de faire porter à sa femme le poids de son infidélité. Elle devra emmener avec elle, partout où elle va, la veste oubliée. La musique du compositeur français Franck Krawczyk accompagne les acteurs sur scène.

Iannis Xenakis

ЯНИС КСЕНАКИС
ヤニス·クセナキス
Stratégie
per due Orchestre e due Direttori

Iannis Xenakis est né en 1922 (ou 1921), à Braïla (Roumanie), au sein d’une famille grecque. Il passe sa jeunesse à Athènes, où il achève des études d’ingénieur civil et s’engage d’abord contre l’occupation allemande, puis contre l’occupation britannique (guerre civile). En 1947, après une terrible blessure et une période de clandestinité, il fuit la Grèce et s’installe en France, où il travaille pendant douze ans avec Le Corbusier, en tant qu’ingénieur, puis en tant qu’architecte (Couvent de la Tourette, Pavillon Philips de l’Expo universelle de Bruxelles de 1958 – où fut donné le Poème électronique de Varèse – célèbre pour ses paraboloïdes hyperboliques). En musique, il suit l’enseignement d’Olivier Messiaen et, dans un premier temps, emprunte une voie bartókienne qui tente de combiner le ressourcement dans la musique populaire avec les conquêtes de l’avant-garde (les Anastenaria, 1953). Puis, il décide de rompre avec cette voie et d’emprunter le chemin de l’« abstraction » qui combine deux éléments : d’une part, des références à la physique et aux mathématiques ; d’autre part, un art de la plastique sonore.

Melissa Mongiat and Mouna Andraos

21 Swings

L’installation 21 balançoires est de retour dans le Quartier des spectacles. L’oeuvre interactive et musicale permet aux passants de s’unir pour créer une mélodie unique. Derrière ce projet, maintes fois primé, se cachent deux artistes québécoises, Mouna Andraos et Melissa Mongiat. Les deux jeunes femmes viennent d’ailleurs de remporter le concours d’art public pour le nouveau Planétarium Rio Tinto Alcan. Avec l’ouverture d’un bureau à New York et un nouveau contrat au Minnesota, les deux Montréalaises se préparent tranquillement à prendre la planète d’assaut.Pour la troisième année consécutive, les gens pourront se balancer sur la Promenade des artistes tout en composant une symphonie originale. L’installation 21 balançoires, d’une superficie de 30 000 pi2, est une création du studio Daily tous les jours, fondé par Mouna Andraos et Melissa Mongiat, en 2010.Si la musique produite par ces balançoires est éphémère, l’installation ne l’est pas, ce qui oblige ses créatrices à poser un regard critique sur leur oeuvre chaque printemps. «Il y a des bons et des mauvais côtés à notre forme d’art, avoue Melissa Mongiat. On peut prendre un certain recul, une fois le projet démonté.»

Heiner Goebbels

The experience of things
Diese Dokumentation begleitet die Entstehung des Musiktheaterstücks „Stifters Dinge” von Heiner Goebbels und macht die Zuschauer zu Augen- und Ohrenzeugen eines kreativen Arbeitsprozesses, der den Künstler auch und vor allem als Techniker fordert: Ganz ohne Schauspieler und Musiker schafft Goebbels ein modernes multimediales Gesamtkunstwerk, das auf Texten Adalbert Stifters basiert und so unterschiedliche Elemente wie ethnografisch-historische Aufnahmen aus Papua-Neuguinea von 1905, automatisch spielende Klaviere und Geräusche von aneinander reibenden Betonplatten in der Tradition der musique concrète kombiniert und diese Tradition neu zu definieren vermag. Zur Londoner Premiere schrieb The Telegraph:” Stifter‘s Dinge: who cares what it is? It‘s terrific” – Stifters Dinge: Wen kümmert es, was das ist? Es ist großartig.

NICOLAS SCHÖFFER

ニコラ·シェフェール

Cet intérêt pour le dynamisme artistique a été initié par les cubo-futuristes puis intensifié et solidifié par les artistes constructivistes, tels que Naum Gabo, Anton Pevsner, Laszlo Moholy-Nagy et Ludwig Hirschfeld-Mack, soucieux d’ouvrir les trois statiques. -Forme sculpturale dimensionnelle à une quatrième dimension du temps et du mouvement. Et c’était aussi l’intention de Schöffer. En 1948, il a commencé à explorer la spatio-dynamique, plus tard en 1957 la luminodynamique (en intégrant la lumière, la musique, le film), et depuis 1959 l’élément du temps aboutissant aux travaux cinétiques (chronodynamique). Schöffer cependant, venant bien après, a bénéficié des théories cybernétiques (théories des systèmes de rétroaction principalement basées sur les idées de Norbert Wiener) en ce qu’elles lui suggéraient des processus artistiques en termes d’organisation du système qui le manifestait (par exemple, la causalité circulaire de boucles de rétroaction). Pour Schöffer, cela a permis à la cybernétique d’élucider des relations artistiques complexes à partir de l’œuvre elle-même.

PHILIP GLASS

فيليب الزجاج
菲利普·格拉斯
פיליפ גלאס
フィリップ·グラス
필립 글래스
Филип Гласс
La Belle et la BêteGlass a eu l’idée de supprimer la bande sonore originale du film de Cocteau, y compris les voix des acteurs, pour replacer sa propre musique et les voix des chanteurs. Dans le but de faire correspondre à la perfection le chant avec les mouvements des lèvres des acteurs sur l’écran, il transcrivit l’intégralité des répliques et procéda à un repérage méticuleux afin que la musique épousât parfaitement l’image. Glass a ainsi chronométré chacun des mots des dialogues du film, par repérage électronique de la pellicule, et les a placés mathématiquement dans la partition puis a ensuite synchronisé musique et film à l’aide d’un ordinateur qui, chargé de trier les retards et les avancées des paroles dites et chantées, recalcula les signaux numériques de la bande audio sur le circuit numérisé du film.